Après le pain de sucre, ce bon vieux « Kaleb » qui remonte aux Rois Saâdiens dont le format a été réduit dernièrement, une révolution dans les mœurs comme lorsqu'on a supprimé la musique andalouse après le ftor… voici le papier aluminium vendu au détail… Un truc qui fait marrer les résidents de Hay Riad qui tirent le rouleau de papier d'argent chez ceux qui ne manquent pas d'argent, sans modération. En fait, le détail de la feuille mince d'aluminium a commencé dans le milieu des amateurs de chicha. Puis des ménagères, qui n'arrivent pas à joindre les deux bouts, se sont mises à acheter 1 ou 2 mètres comme on achète du tissu à Sidi Fatah… Autres temps, autres mœurs. Voilà un sujet qui échappe au Haut Commissariat au Plan doué pour les chiffres sur tous les plans. stop. L'affaire d'Abd El Ali Benadir serait un règlement de compte, d'une dame qui s'est vengée par journal interposé, en lange arabe, parce qu'elle n'avait pas reçu une autorisation de construire – structures en recul. Quoi qu'il en soit, comme l'a dit un fonctionnaire de l'Intérieur, notre flash était mi-figue, mi-raison. En fait, nous avons surtout voulu qu'on fasse taire des rumeurs qui profitent de l'atmosphère ambiante pour mélanger les serviettes et les chiffons. Nous avons réagi parce que la ficelle des fauteurs de troubles est grosse. Alors que des syndicalistes, des employeurs, etc., nous disent que le bureau de Benadir n'a jamais été fermé et qu'il a été victime de rumeurs comme Berkaya qui a une bonne réputation auprès des administrés qui ont eu affaire à lui. Maintenant que tout est bien qui finit bien, il faudrait arrêter la rumeur dès le départ, tuer « diâyate » dans l'œuf. Sinon, on ne s'en sortira pas en ces temps transparents qui n'ont pas besoin de troubles- fêtes. stop. Depuis le temps qu'on prend la défense des collectionneurs qui disposent d'une Simca 1000 ou d'une Dauphine Ondine, voilà qu'on apprend une bonne nouvelle : « L'interdiction d'importation de véhicules d'occasion âgés de plus de cinq ans, introduite dans la Loi de finances 2011, ne leur sera pas appliquée. Le ministère de l'Equipement et des Transports vient de le confirmer. Par contre, on n'en sait pas plus sur les conditions d'importation et les taux de droit de douane appliqués ». Enfin, on regrette que notre ami Imani, collectionneur amoureux des vieilles bagnoles, se soit séparé d'une partie de sa collection. Quel beau spectacle le dimanche après-midi quand il sortait une belle « hdida », comme disent les jeunes branchés. stop. L'affiche de l'Office du Tourisme – qui bataille pour imposer Kounouz Biladi – qui incite les gens à découvrir Fès, introduit parmi les photos traditionnelles, des lumières de la médina, une image des arbres d'Ifrane, la cédraie notamment. Pour la première fois, on associe l'image de la forêt et de la ville. Parce que, en réalité, une ville aussi historique que Fès, Avignon ou Florence c'est aussi les alentours et ses richesses, le terroir dans toute sa splendeur sur plusieurs kilomètres carrés. stop. Titraille pagaille. Un quotidien spécialisé dans l'économie et qui s'occupe des faits divers dans son coin « De bonnes sources » où on ne lit pas de scoops, à moins de lire entre les lignes à l'aide d'une loupe. « Attaque à la hache d'une usine à Casablanca ». Jusque-là, ça va, bien que le mot hache nous fait croire qu'on est chez les sauvages ou chez les zombies. Mais là où ça dérape, c'est quand le journal ajoute « Une entreprise à capitaux français sur la route côtière de Zenata ». Zenyatta à Mondatta, chantait le groupe Police avant leur séparation catastrophe. En fait, ce qui choque, c'est l'expression « capitaux français ». Que viennent faire ces mots dans un fait divers quelconque dont on se fout si les capitaux viennent de l'Hexagone ou de Hong kong ? Enfin, pourquoi parler d'attaque au lieu de vol et de capitaux de tel ou tel pays partenaire quand il s'agit d'un hasard ? stop. Lors de la grande fête de la NC – Nouvelle Constitution – on a fermé les yeux sur les terrasses de Iqamat Sabah qui ont poussé le bouchon loin jusqu'à la bordure de la chaussée. Pendant ce temps-là, on a fait la chasse aux terrasses qui prenaient trop de place, dit-on à la Fourrière de Rabat. Deux poids-deux mesures. Il faudrait trouver une solution équitable. Comment se fait-il qu'on n'autorise qu'une rangée chez Ouazzani à la place Ibn Sina (ex-Bourgogne), alors qu'il y a de la place pour une vaste terrasse ? Cette même place Ibn Yassine où les réaménageurs qui nous bassinent vont nous préparer un complexe commercial avec bureaux et équipement collectif digne de Parly I et II. Un projet qui va apporter à l'Agdal une nouvelle dimension. stop. Alors qu'on n'a pas encore réservé un accueil à Sidi Ramadan qui revient toujours avec ses lots de surprises bien qu'il installe un train de vie déjà vu, lu et entendu, on parle déjà de mouton qui vient bien après l'Aïd Al Fitr. « Moul choukara », qui roule maintenant en 4x4 avec Ipod dans la poche et l'internet pour suivre les cours à Maison Lafitte après un saut chez « Al Afrite », ramène maintenant des moutons qu'il confie à son « chenaq » qui les transportent sur un Pick Up, jusque dans la région de Rabat où les braves bêtes sont assignées à résidence dans une « bhéra » jusqu'au jour « J ». En attendant, on n'a même pas vu encore la couleur du Ramadan aoûtien qui reconnaîtra les siens au dernier jour de Chaâbane. stop. Décidément, le métier de journaliste n'a pas fini d'étonner chez les jeunes recrues qui veulent voir tout le monde en taule. Ainsi, « Actuel » s'étonne du silence de Midaoui de la Cour des Comptes qui n'a pas encore coffré Ben Allou qui n'a pas sa place à El Alou ou Alioua qui connaît la loi. Autant de noms qui ont fait le tour de la presse pour qui, aujourd'hui, rien ne presse à la Cour des Comptes qui ne s'est pas accordé un répit par dépit. Il faut dire aussi que bien des dossiers reposent sur des accusations gratuites. On a fait toute une montagne sur des détails alors que des détournements à grande échelle sont mis de côté pour telle ou telle raison. Un dossier peut intéresser la justice dès le départ. stop. En parlant de son projet phare, l'architecte Andalousi parle de « Casa-Arts » qui sera une médina culturelle. Avec Christian Portzam Parc, notre architecte concocte son projet urbain avec brio. Mais pourquoi ne pas réveiller les valeurs culturelles de la médina de Casablanca dont on parle tant ces dernières années et dont on ne voit pas encore les changements et le renouveau ? stop. Hugo Chavez, le président du Venezuela, atteint de cancer – il l'a avoué à la télé – s'est rendu à Cuba pour subir une chimio. Chez nous, on ne sait rien sur les personnes malades et en fonction, qu'on aime bien et qu'on voudrait qu'elles vivent comme tout le monde. stop. Quand le moment de la NC (Nouvelle Constitution) est arrivé, certains se sont interrogé sur les Constitutions, de l'Est à l'Ouest – bien qu'il n'y ait plus d'Est, plus d'Ouest, que du vent – on retiendra que seule la Constitution américaine, loin d'être vilaine, comporte un article sur le bonheur… « Saâda » de Taourirt à Béni Makada. stop.