La ville de Rabat abritera les 12 et 13 juillet prochain une conférence internationale sur les moyens de promouvoir l'enseignement en Afrique avec la participation de responsables politiques, de représentants d'organisations internationales et de professionnels venus de plusieurs pays africains. La conférence, qui se tiendra au centre international de conférence Mohammed VI à Skhirate sous le thème «un agenda pour l'investissement dans les domaines de la technologie et des infrastructures», axera ses travaux sur plusieurs questions relatives notamment au financement de l'enseignement, en particulier à travers un partenariat entre les secteurs public et privé. «Nos discussions avec des gouvernements africains durant l'année 2010 ont fait ressortir un écart grandissant entre la demande en matière d'enseignement et les financements publics», explique à la MAP M. John Glassey, directeur de l'AfricanBrains, qui organise la conférence en collaboration avec le ministère de l'Education nationale, de l'Enseignement supérieur, de la Formation des cadres et de la Recherche scientifique. Une telle situation interpelle les différents acteurs, en particulier les gouvernements et le secteur privé, qui doivent conjuguer les efforts pour combler cette lacune à travers une approche innovante de financement, a-t-il dit, appelant les compagnies privées à se montrer plus actives et contribuer à l'amélioration de la qualité de l'enseignement en Afrique, comme moyen essentiel pour la promotion de l'égalité des sexes. L'investissement dans le domaine des nouvelles technologies de l'information est l'une des voies les mieux indiquées pour concrétiser cet objectif, a-t-il dit. Ainsi, la conférence de Rabat offrira l'occasion aux ministres, aux professionnels et aux acteurs économiques et sociaux africains pour présenter les expériences de leurs pays et de tisser des relations de partenariat avec les compagnies désireuses de contribuer aux efforts de promotion de l'enseignement dans un continent promis à un avenir prometteur, a expliqué M. Glassey. Le Maroc, un engagement fort en faveur de l'investissement dans le domaine de l'enseignement Le professionnel britannique s'est, d'autre part, félicité du choix porté sur le Maroc pour abriter cette importante conférence, initialement prévue à Charm El Cheikh en Egypte. Avec ses installations modernes, son accès facile et surtout son engagement indéniable en faveur de l'investissement dans le domaine de l'enseignement, le Maroc offre un cadre idéal pour la tenue de ce genre de manifestations à dimension mondiale, a dit M. Glassey, citant notamment le Plan Emergence et les relations que le Royaume a pu tisser avec plusieurs partenaires étrangers. Le responsable de l'AfricanBrains a tenu également à rendre hommage à l'ambassadeur du Maroc au Royaume-Uni, Chrifa Lalla Joumala, dont la contribution a facilité la tenue de la conférence à Rabat. La conférence verra la participation de plusieurs ministres africains de l'Education, dont ceux d'Afrique du sud, du Botswana, d'Egypte, d'Ethiopie, de Gambie, du Ghana, du Kenya, du Malawi, de Namibie, du Nigeria, de l'Ouganda, de Zambie et du Zimbabwe. Des représentants d'organisations et de compagnies internationales dont Microsfot, le NEPAD (Nouveau Partenariat pour le Développement de l'Afrique) et la Banque africaine de développement devront également prendre part à la conférence.