La ministre de la Santé, Yasmina Baddou, a souligné, jeudi à New York, la mobilisation du Maroc depuis plus de deux décennies en matière de lutte contre le sida, expliquant la faible prévalence du VIH/Sida par la "vigilance et l'intensification" des efforts entre les différentes parties prenantes. "Le Maroc s'est mobilisé depuis plus de deux décennies, en matière de lutte contre le sida. La faible prévalence du VIH/Sida est due à la vigilance et à l'intensification des efforts entre les différentes parties prenantes, à savoir le gouvernement, la société civile, les organisations communautaires et organismes internationaux", a affirmé la ministre qui intervenait devant la réunion de Haut Niveau de l'ONU pour le Suivi de la Déclaration d'Engagement sur le VIH/Sida (8-10 juin). SAR la Princesse Lalla Salma représente le Maroc à cette réunion qui a rassemblé notamment une trentaine de Chefs d'Etat et de gouvernement ainsi que des Premières Dames. Pour concrétiser la Déclaration d'Engagement sur le VIH/Sida en 2001 et la Déclaration politique pour l'accès universel, en 2006, SM le Roi Mohammed VI a "donné une impulsion décisive au Plan stratégique national en apportant son soutien aux actions de prise en charge des malades du sida et en donnant l'exemple de lutte contre la stigmatisation vis-à-vis des personnes vivant avec le VIH", a souligné Mme Baddou devant l'Assemblée générale des Nations Unies. Ce plan stratégique national qui constitue le cadre unique d'action et qui vise à assurer l'accès universel en matière de prévention et de soins aux personnes vivant avec le VIH, a permis de réaliser des résultats probants aussi bien en termes de prévention auprès des jeunes, des femmes et des populations les plus exposées au risque d'infection que de prise en charge et accès gratuit aux traitements antirétroviraux, a expliqué la ministre. En effet, a-t-elle ajouté, en matière d'accès aux soins, le Maroc figure parmi les pays qui ont réussi à généraliser, gratuitement, la trithérapie antirétrovirale (ARV) pour toute personne vivant avec le VIH (PWIH) éligible, selon les critères de l'OMS. Le budget pour la mise en oeuvre de ce plan est estimé à environ 47.762.000 dollars dont 31 pc constituent une contribution du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, rappelle-t-on.