La ville d'El Jadida s'est éclatée pendant cinq jours à l'occasion du 4ème festival du Rire d'El Jadida, organisé par l'association « Amjad » en collaboration avec le ministère de la culture, la commune urbaine d'El Jadida et l'Association Provinciale des Affaires Culturelles (APAC) du 11 au 15 Mai 2011. L'hommage rendu à Tayeb Saddiki, l'une des personnalités les plus influentes du théâtre à l'échelon national, voire même international, a été la cerise sur le gâteau de cette 4ème édition réussie à tout point de vue et qui a attiré cette année un grand public. «Tayeb Saddiki n'a pas besoin de commentaires, il fait partie du très peu d'artistes vraiment talentueux. C'est un artiste exceptionnel et une source de fierté, non seulement pour le Maroc, mais pour toute la région du Maghreb, souligne Hicham Atoichi, président de l'Association Amjad et directeur du Festival. L'hommage rendu à Saddiki était un hommage rendu au théâtre arabe dans son ensemble, a-t-il précisé. Des parades, en passant par des ateliers de formation dans le concours de l'improvisation théâtrale et caricaturale, jusqu'aux pièces théâtrales et spectacles d'art de la Halkas, le public s'est véritablement réjouit du menu concocté avec beaucoup de professionnalisme par les organisateurs pour cette 4ème édition. Une édition qui a été rehaussée par la participation d'artistes et de comédiens de haute pointure tels, Lakrâa, Lafram et Haj Nacer (Halka), Hassan Bouchani, Ali Kraou, Adil Belhajjam, et bien d'autres. Ce fut l'occasion également pour l'artiste Mohamed Sossi Hachem Alaoui de présenter et procéder à la signature son nouvel ouvrage « Théâtre marocain et Culture » et pour le producteur Hamid Morchid de faire partager au public tous les délices et plaisirs que procurent les scènes de sa nouvelle pièce théâtrale « Bnat Lahlaïki » L'Association « Amjad » qui a pris le taureau par les cornes pour rester fidèle à ce grand rendez-vous, mérite tous les égards. C'est une invitation à toutes les autorités locale, provinciale, régionale et élus de la région Doukkala Abda à lui tendre la main. « Nos moyens sont en deçà de notre ambition, conclut son président Hicham Atoichi ».