La 10è éditons du festival Mawazine débute sous de bons auspices, a affirmé, son directeur artistique, Aziz Daki, se réjouissant de l'engouement du public pour les concerts d'ouverture. «Nous avons été agréablement surpris par l'affluence. Le nombre des spectateurs a dépassé nos prévisions pour cette première soirée», a fait savoir M. Daki dans un entretien à la MAP. «Dans nos estimations on s'est dit que pour la première soirée, il n'y avait pas de grosses têtes d'affiche, donc le public n'allait pas être aussi nombreux», a-t-il expliqué. «De toute l'histoire de Mawazine, j'ai rarement vu autant de public dans la scène de Bourgereg, il y'avait 22.000 personnes», a indique M. Daki, ajoutant que «cela veut dire que les gens ont adopté ce festival et leur présence est un moment de fête». Pour la scène OLM-Souissi, ils ont été quelque 38.000 festivaliers à aller voir la comédie musicale de Bharati, a-t-il dit, précisant que les estimations sont faites sur la base du nombre de personnes par m2. «Pour les prochains jours, nous nous attendons à davantage de personnes, on table sur environ 70.000 personnes», a-t-il poursuivi, notant que les organisateurs mettent tout en oeuvre pour garantir le bon déroulement des spectacles. Le directeur artistique, a assuré que le volet sécuritaire est pris très au sérieux, ajoutant que pour la soirée inaugurale il n'y a pas eu le moindre incident. Abordant le volet communication, M. Daki a rappelé que Mawazine ne se réduit pas aux grandes têtes d'affiches invitées, bien qu'il arrive que les grandes scènes focalisent l'attention au détriment d'autres plus petites. «La communication pose problème à ce niveau, mais c'est aux journalistes de se tourner davantage vers les petites scènes», a-t-il poursuivi. Les petites scènes sont l'âme du festival. C'est à travers ces petits espaces, comme la scène du Chellah, que le festival ambitionne de passer son message de défense de la diversité culturelle, a-t-il conclu. Vendredi, le bal a été ouvert par trois concerts marquants donnés par la célèbre cantatrice syrienne Mayada Henaoui, la troupe indienne Bharati à Souissi et le saxophoniste nigérian Femi Kuti.
