Ils reçoivent des coups et ils reviennent au centre ville. A croire qu'ils sont « kamouni » ces desesperados qui ont décidé de vendre leur came coûte que coûte. Entre les manifestants pacifiques quelquefois pathétiques et les ferracha, ces ambulants qui étalent leur marchandise sur les trottoirs, les piétons ne savent plus où donner de la tête. Le cirque se répète chaque jour que Dieu fait. Mais les plus embêtants qui profitent amplement de la tolérance, restent les marchands des 4 saisons qui reviennent au pas de charge avec des habits du printemps après avoir fait leur beurre avec des pardessus et des manteaux d'ocaz. Lundi dernier, ils sont revenus au pied de l'immeuble Saâda après avoir accordé un répit pendant le week-end aux riverains qui ne savent plus dans quel souk ils habitent. Souk Sebt, Souk El Had ou Souk El Khemis qui se déroule sur le zellige. stop. Bouknadel. Jemâa Soulaliya Oulad Shéta. Sur les 12.000 propriétaires de petits lots de terrain, 1400 ont signé l'expropriation sans connaître le contenu du document. La CDG qui avait acheté les parcelles pour utilité publique a revendu le tout à Doha qui s'est fait une belle réputation dans la région où on a arraché des arbres pour les besoins d'une « berslanisation » à outrance. Des ténors de la CDG disent qu'ils ont acheté des terres vierges alors que ces dernières abritaient 1500 personnes. La question qui se pose maintenant est de savoir si le nouvel acheteur va obtenir de la Mohafada de Sala Al-Jadida, dont dépend ce terroir, les documents contestés. A suivre. stop. Marrakech panse ses plaies avec la compassion des bénévoles d'ici et d'ailleurs. La solidarité spontanée inspire souvent le respect. Ainsi, on voit actuellement parmi les personnes qui apportent leur soutien infaillible, des anciens qui ont vécu le 16 mai 2003 à Casablanca. Comme Herni Abikzer dont le restaurant avait été touché par la gangrène terroriste. Cet homme courageux qui aime son pays mobilise ses moyens personnels : car, voitures de service, pour prêter main forte à la ville qui veut passer à la vitesse supérieure pour relancer le tourisme qui n'a pas perdu son aura malgré le sale coup perpétré par des jeunes qu'on nous présente comme des êtres pieux qui auraient mieux fait de rester dans leur pieu ce triste matin au lieu d'endeuiller des familles, qui ne savaient pas qu'un drame se préparait dans un restaurant populaire. stop. Que serait le Maroc sans moussem, sans festival de jazz, de musique sacrée et consacrée ? Là encore, on peut parler d'exception marocaine qui avait poussé Lyautey dès son arrivée à Oujda – il venait d'Algérie où les mœurs sont différentes - à sauvegarder une culture à part, qu'il n'avait vue ni en Indochine ni en Corinchine. La fête au Maroc n'a jamais pris un pli après la tragédie de Skhirat ou celle du Boeing 707, non moins tragique. A chaque fois, les instruments ont repris la mesure comme pour répondre à ceux qui voulaient mettre le pays au pas. Même en temps de disette, des sauterelles et « yamate el boune », que n'a pas connus Dany Boon, le moussem a toujours eu droit de cité. Seul « Chragua », menacé par les nouvelles villas construites dans une région qui donnait la frousse aux gens de la brousse, a réduit hélas ses élans. stop. Dans bien des boîtes moites où « moul choukara et moul samsonite » soignent leurs verrues et leurs varices sur le compte d'un service financier, aux ordres de la commandatur, on ne dit plus RH (Ressources Humaines) mais capital humain. Mais allez parler de capital humain aux loups qui ne cherchent qu'à augmenter leur capital et qui voient dans le personnel un ennemi qui leur veut du mal. Mais quand on est en parano, on perd les pédales. Lors d'une rencontre organisée par le Centre des Jeunes Dirigeants (CJD), des dirigeants d'entreprises, des coachs, des DRH…sont intervenus sur la problématique du développement du capital humain (CDH) dans l'entreprise marocaine. Un point clé ressort de leurs analyses : le vent tourne à grande vitesse et les entreprises marocaines doivent rapidement évoluer vers l'intégration du concept de DCH. Plaidant pour cette cause, le coach Younès Nejjar explique que « depuis quelques années, la notion de capital humain tend à remplacer celle de RH, reflétant une conception de la fonction, non plus comme simple fonction support, mais comme une fonction busines, source, à part entière, de valeur ajoutée pour l'entreprise ». stop. Les actualités internationales de la page 2 de « L'Opinion » sont suivies avec intérêt depuis des semaines. stop. On aurait découvert dans le Palais présidentiel de Ben Ali - bientôt ouvert au public – de la coc… Manquait plus que ça. stop. La Marocaine des Jeux, consciente des enjeux, attend le feu vert pour les jeux en ligne qui vont faire perdre la ligne aux férus des régimes avec ou sans gym. Annoncés comme révolutionnaires au Maroc par la Marocaine des Jeux et du Sport, les jeux en ligne n'ont toujours pas vu le jour, rapporte la presse Eco-Star qui a perdu du terrain avec une concurrence farouche qui est prête à chasser les mouches pour s'emparer de tout le gâteau. En fait, le visa du règlement soumis depuis à l'appréciation de la tutelle (Jeunesse et Sports) et au ministère des Finances n'est toujours pas accordé. En attendant, la MDJS a mis en place la plate-forme informatique et son jeu phare, Côté Sport, qui remplace Côté Foot, parce qu'incluant désormais le basket et le tennis, attend les premiers parieurs. stop. Après la femme et le pantin de Julien Dudivier avec la Bardot à moitié barjot, et Dario Moréno, père juif et mère mexicaine, voici la femme et le poteau… Lundi dernier, en face de «Fahs Siyarate» sur cette route de la mort qui rode, une brave automobiliste a heurté violemment un poteau qui a failli tuer un passant. Heureusement qu'il y a eu plus de peur que de mal. La scène cocasse du poteau allongé sur le trottoir ne manquait pas de piquant. Alors que les tempêtes de l'hiver, les vents forts et les pluies qui bouchent généralement les égouts sur cette route qui déroute avec les fous du volant, n'ont pas réussi à abattre le poteau, une automobiliste l'a fait dans un moment d'égarement… stop. Avec le virus de la réunionite – un briefing n'est pas un meeting –, on se demande ce qu'on nous prépare pour demain. Quand on apprendra à faire bref, plus bref que Pépin le bref, à réduire le temps des interventions grotesques, peut-être que les choses avanceront mieux dans une société où des retardataires se vantent à qui mieux. stop. La peur des gendarmes s'est estompée. Aujourd'hui, on est content de les rencontrer sur la route en ces temps de turbulence. Ils sont polis et ont le sens de l'urbanité bien qu'ils se trouvent dans la campagne… Les brebis galeuses qui ont fait les beaux jours de «you tube aâlik» appartiennent au passé. Plus personne n'a envie de se retrouver en taule pour une histoire de «tadwéra» qui a tourné au fiasco… stop. A qui veut-on faire croire que Ben Laden vivait dans sa demeure –la dernière – sans que personne ne le sache, du Pentagone à l'Hexagone, de Rawalpindi à New York City ? C'est la plus grande supercherie du siècle. Car, comment peut-on dire qu'on ne savait pas, avec des satellites capables d'identifier une radio en bakélite. Des services qui ont de moins en moins de secret de polichinelle, savaient que Ben Laden, chez qui on a retrouvé une quarantaine d'ordinateurs, était dans le collimateur. L'opération sanglante qui ne lui a pas laissé le temps de prendre la tangente répondait au timing d'un calendrier précis. stop.