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Côte d'Ivoire
Avec la fin de l'ère Gbagbo, est-ce la fin de la crise ivoirienne
Publié dans L'opinion le 13 - 04 - 2011

Le président ivoirien sortant Laurent Gbagbo a été arrêté lundi à l'issue d'une offensive sur sa résidence à Abidjan des forces, appuyées par la France et l'ONU, de son rival Alassane Ouattara qui a appelé à éviter les «représailles» et annoncé une «nouvelle ère d'espérance». Laurent Gbagbo, a dû se rendre après l'apport décisif des puissants moyens aériens et blindés de la force française Licorne et de celle de l'ONU (Onuci, à une offensive des forces de Ouattara. Ce dernier a annoncé le lancement d'une procédure judiciaire contre son ex-rival, son épouse et ses collaborateurs, assurant que «toutes les dispositions sont prises» pour assurer leur «intégrité physique».
Le président ivoirien Alassane Ouattara a pris hier mardi les rênes d'un pays à la dérive avec la mission immense de réconcilier une nation divisée et de rétablir la paix et la sécurité, au lendemain de l'arrestation de son rival Laurent Gbagbo.
«Réconciliation», «retour à l'ordre et au calme», «espérance», les premiers mots d'Alassane Ouattara après l'arrestation du président sortant qui refusait depuis quatre mois de quitter le pouvoir, ont exprimé sa volonté «de tourner une page».
En écho, le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon a estimé que la Côte d'Ivoire disposait désormais d'une «occasion historique» et devait promouvoir la réconciliation nationale, établir un gouvernement d'unité nationale et rétablir l'autorité de l'Etat, a rapporté son porte-parole.
Ban Ki-Moon a demandé à M. Ouattara, reconnu internationalement comme le président élu après le scrutin du 28 novembre, d'éviter un nouveau «bain de sang» et des représailles à l'encontre des partisans du président sortant.
Quatre mois de crise
et 800 morts
Les quatre mois de crise ont fait au moins 800 morts dont la moitié à Abidjan, selon l'ONU.
La bataille d'Abidjan a précipité la capitale économique, dont la population est évaluée à quatre millions d'habitants, au bord d'une catastrophe humanitaire, avec des quartiers livrés à l'anarchie et aux pillages de groupes en armes.
« Abidjan était encore mardi le théâtre de pillages et dans certains quartiers des coups de feu se faisaient entendre, ont indiqué des habitants.
Alors que les Forces républicaines (FRCI) du nouveau chef d'Etat Alassane Ouattara avouaient être débordées, les pillages battaient leur plein au nord.
A une heure du matin, des individus armés sont arrivés à bord de plusieurs 4x4, ont défoncé le portail d'une maison, sont entrés et sont ressortis avec la télé, les appareils électro-ménagers, et même le véhicule 4x4 qui était garé», a raconté un résident du quartier de Cocody-2 Plateaux.
La situation humanitaire est également très difficile dans l'intérieur du pays, notamment dans l'Ouest où les combattants des deux camps ont été accusés d'exactions par l'ONU et des ONG.
La gauche française dénonce un retour à la «Françafrique»
Même si Paris a assuré mardi ne pas avoir outrepassé son rôle en Côte d'Ivoire et avoir agi dans le strict cadre de la résolution 1975 des Nations unies pour obtenir la reddition de Laurent Gbagbo, son rôle n'a pas manqué de susciter certaines interrogations.
Le Parti socialiste et une partie de la gauche française ont été jusqu'à accuser l'armée française d'être intervenue dans l'enceinte du palais présidentiel pour faciliter la capture de Laurent Gbagbo, qui refusait de céder le pouvoir depuis la victoire d'Alassane Ouattara à l'élection présidentielle du 28 novembre dernier.
Selon le député socialiste Julien Dray, «la force française est intervenue de manière ouverte en supplétif des forces d'Alassane Ouattara». Pour Jean-Luc Mélenchon, président du Parti de gauche, «les conditions dans lesquelles s'est déroulée cette arrestation n'apaiseront pas les Ivoiriens».
Le Parti communiste s'est inquiété pour da part des «traces que laissera (...) le choix fait par la France de la confrontation militaire».
Même l'ancien ministre des Affaires étrangères Dominique de Villepin, tout en approuvant l'opération, a estimé qu'elle pourrait être perçue «comme un retour aux pratiques d'un autre temps» - celui de la «Françafrique».
Le gouvernement français s'est inscrit en faux contre ces interprétations.


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