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3ème réunion régionale du groupe d'étude sur la gouvernance des entreprises publiques de la région MENA Nizar Baraka plaide pour un cadre organisationnel consacrant la bonne gouvernanceau sein des établissements publics
Le ministre délégué chargé des Affaires économiques et générales, M. Nizar Baraka a souligné, mardi à Rabat, la nécessité de mettre en place un cadre organisationnel consacrant les pratiques de bonne gouvernance au sein des établissements publics. Ce cadre est à même de définir les rôles et les responsabilités sur la base de critères et objectifs clairs, a précisé M. Baraka qui s'exprimait à l'ouverture de la 3-ème réunion régionale du groupe d'étude sur la gouvernance des entreprises publiques de la région du MENA. M. Baraka a rappelé, dans ce cadre, que le gouvernement marocain a entrepris des réformes profondes dans le domaine de la bonne gouvernance notamment en ce qui concerne la mise à niveau de l'administration, la moralisation de la vie publique et le renforcement du rôle du Conseil de la concurrence. Le gouvernement oeuvre également à la révision du cadre législatif régissant l'Instance Centrale de Prévention de la Corruption (ICPC) en vue d'élargir ses attributions et renforcer ses méthodes de travail, a-t-il noté lors de cette rencontre qui connaît la participation de nombreux spécialistes, experts et chercheurs arabes et européens dans le domaine de la gouvernance des entreprises publiques. Le directeur des entreprises publiques et de la privatisation au ministère de l'Economie et des finances, M. Samir Mohamed Tazi a, de son côté, relevé que «les bonnes pratiques de gouvernance sont essentielles pour attirer l'investissement étranger et national, faciliter l'accès des entreprises aux capitaux et contribuer au développement d'un tissu économique compétitif et viable». Les entreprises publiques au Maroc ont enregistré au cours des dernières années, un accroissement remarquable de leur volume d'investissement et de leur valeur ajoutée, a-t-il dit, faisant savoir que ces performances sont le résultat des efforts entrepris pour renforcer leur viabilité économique et financière et de libéralisations sectorielles visant à conduire d'anciens monopoles publics à opérer dans un environnement concurrentiel. Pour sa part, M. Grant Kirkpatrick, responsable à la direction des affaires financières et des entreprises à l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), a appelé à instaurer plus de transparence et d'éthique dans la nomination des membres des conseils d'administration chargés de la gestion des entreprises publiques et renforcer leur reddition de comptes. De son côté, le directeur exécutif de l'Institut «Hawkamah» pour la gouvernance d'entreprise, M. Nasser Saidi a fait savoir qu'un nombre important des entreprises exerçant dans des secteurs stratégiques tels l'électricité, l'énergie, le transport et les télécommunications sont établissements publics, soulignant que la bonne gouvernance de ces entreprises constitue un facteur clé pour l'efficience économique globale. Organisée par le ministère de l'Economie et des finances et le ministère chargé des Affaires économiques et générales avec le soutien du programme d'investissement de l'OCDE-MENA et l'Institut Hawkamah, cette réunion, de deux jours, s'articulera autour de deux grands axes à savoir «la responsabilité du conseil d'administration d'une entreprise publique» et «les relations avec les parties prenantes».