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Débat à Rabat sur la gouvernance d'entreprises au Maroc
Nizar Baraka : La gouvernance est aujourd'hui un enjeu de société dans le sens où elle constitue un préalable à tout développement
Publié dans L'opinion le 25 - 01 - 2011

Le ministère chargé des Affaires Economiques et Générales a organisé, hier à Rabat, une journée d'étude consacrée à la présentation du Rapport de la Banque Mondiale sur l'Observation des Normes et Codes (ROSC) portant sur l'évaluation de la gouvernance d'entreprises au Maroc. Cette étude, faut-il le souligner, a été réalisée pour mesurer les résultats obtenus depuis la première évaluation faite en 2002 et de formuler les axes de progrès en matière de bonnes pratiques de gouvernance d'entreprises au Maroc.
Elle a été réalisée sur la base des discussions techniques engagées par les experts de la Banque Mondiale avec différentes institutions nationales relevant des secteurs public et privé, ainsi qu'avec les autres parties prenantes concernées.
Organisée en collaboration avec la Banque Mondiale, cette rencontre a réuni d'éminents acteurs, nationaux et internationaux, la Société Financière Internationale (SFI), le Forum Mondial pour la Gouvernance d'Entreprise, des secteurs public et privé, de la société civile et du monde universitaire.
A l'ouverture de cette journée, M. Nizar Baraka, ministre délégué auprès du Premier ministre chargé des Affaires Economiques et Générales, a souligné que « la bonne gouvernance est un sujet qui nous tient à cœur depuis déjà plusieurs années, eu égard aux importantes mutations, tant internationales que nationales, induites notamment par la mondialisation de l'économie et des marchés financiers, dont la vulnérabilité a été particulièrement démontée lors de la récente crise économique et financière internationale ».
Dans le même sillage, M. Baraka a affirmé que « ce contexte a exercé une forte pression sur la gouvernance des entreprises : pression exercée par les investisseurs dont l'objectif principal est l'optimisation de leur portefeuille aussi bien en termes de rentabilité qu'en termes de risque ; pression exercée par les partenaires de l'entreprise en termes de transparence et de diffusion de l'information ; et enfin pression de plus en forte des médias, de l'opinion publique et des pouvoirs publics dont les exigences conduisent aujourd'hui l'entreprise à penser au-delà de l'objectif de rentabilité ».
Dans ce contexte, ajoute le ministre chargé des Affaires Economiques et Générales, l'entreprise est plus que jamais appelée à se conformer aux règles de bonne gouvernance pour favoriser son développement, sa compétitivité et sa pérennité et contribuer au maintien d'un climat de confiance indispensable à la stabilité des marchés et la croissance économique.
M. Baraka a indiqué, d'autre part, que « l'exercice d'évaluation menée par la Banque Mondiale sur la gouvernance d'entreprise au Maroc au regard des principes de l'OCDE répond à notre volonté de nous inscrire dans une démarché de progrès continu et de nous rapprocher des standards internationaux ».
Selon M. Baraka, ce rapport met en exergue les progrès importants réalisés par le Maroc en matière de gouvernance d'entreprise, particulièrement depuis le précédent ROSC réalisé en 2003 et parallèlement au ROSC dédié aux établissements de crédit élaboré en juin 2010 sous la supervision de Bank Al-Maghrib.
Le rapport, ajoute-t-il, formule des recommandations de mesures opérationnelles pour améliorer davantage le cadre général de gouvernance, notamment sur les plans juridique, réglementaire et institutionnel.
Les recommandations proposées par l'étude s'articulent, en effet, autour de la nécessaire poursuite du processus des réformes juridique, réglementaire et du système judiciaire, de l'amélioration de la transparence et de la communication de l'information, de la surveillance par le Conseil d'administration de la gestion des risques, du contrôle interne et des structures d'audit ainsi qu'à l'accompagnement de l'Institut Marocain des Administrateurs (IMA) au niveau de son programme de formation des administrateurs.
Conscients de ces enjeux, souligne M. Baraka, les pouvoirs publics ont déjà adopté, sous l'impulsion de SM le Roi, une série de réformes visant à moderniser les structures économiques et sociales du pays et à y introduire un palier important en matière de bonne gouvernance. Parmi ces réformes, figure la création en 2007 d'une Commission nationale publique-privée chargée de codifier respectivement les bonnes pratiques de gouvernance à l'attention des grandes entreprises et des sociétés cotées, des PME et des entreprises familiales, des établissements de crédit et des entreprises.
Un travail important de sensibilisation, de vulgarisation, d'accompagnement et de formation par l'ensemble des acteurs concernés est donc nécessaire pour accompagner le processus de bonne gouvernance sur le plan national et régional, a-t-il recommandé.
« Dans cet objectif, nous avons créé en juin 2009, toujours dans un cadre de partenariat public-privé, l'Institut Marocain des Administrateurs qui offre une large gamme de formations visant à promouvoir les bonnes pratiques de gouvernance d'entreprises auprès des administrateurs et des cadres dirigeants d'entreprises afin de leur permettre d'exercer leur fonction avec professionnalisme, disponibilité et efficacité… ».
Autre élément important signalé par M. Nizar Baraka est la création récemment d'un Comité National de l'Environnement des Affaires sous la présidence du Premier ministre.
Ces réalisations, selon Nizar Baraka, ont favorisé l'adhésion du Maroc fin 2009 à la Déclaration de l'OCDE sur l'investissement international et mené le Royaume à la présidence de l'Initiative MENA-OCDE pour la gouvernance et l'investissement pour les trois prochaines années.
Dans le même ordre d'idées, le responsable gouvernemental a noté que ces avancées consolident les réformes fondamentales entreprises par le Maroc en matière de bonne gouvernance publique, notamment en termes de gestion des pouvoirs, de moralisation de la vie publique et de lutte contre la corruption, de renforcement de l'administration électronique, de l'amélioration dans la gestion de la commande publique ou encore de lutte contre le blanchiment des capitaux.
La conclusion ainsi tirée par M. Baraka est que la gouvernance est aujourd'hui un enjeu de société dans le sens où elle constitue un préalable à tout développement.
« Le défi est pour nous de travailler tous ensemble, pouvoirs publics, secteur privé et société civile, pour assurer une large diffusion et une implémentation efficace des principes de bonne gouvernance », a-t-il dit.
Lors de cette journée d'étude, un protocole d'accord a été signé entre le Forum Mondial de la Gouvernance d'Entreprises et l'Institut Marocain des Administrateurs afin d'instaurer un partenariat entre ces deux institutions en matière de formation et de sensibilisation aux bonnes pratiques de gouvernance d'entreprise.


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