*Malgré sa grande importance, le match KAC-ASFAR n'a pas drainé l'assistance attendue et les absents ont eu tort car les deux équipes ont fourni une excellente deuxième mi-temps surtout de la part des locaux qui ont montré de grandes qualités. Louzani est sans aucun doute des plus heureux car, en peu de temps, il a pu remettre de l'ordre dans le groupe. *Lors de la séance des échauffements des joueurs remplaçants de l'ASFAR, Tourabi et un coéquipier se sont faits des reproches violents suite à un contact physique. Ce comportement a été longuement sifflé par le public qui ne l'a pas apprécié. *C'est Fadili qui a dirigé la formation des Militaires du banc de la touche où il est resté debout durant toute la partie. Quant à Madih il se trouvait dans les tribunes où il a suivi l'évolution piètre de ses joueurs qui ont joué sans aucune envie apparente. *Des invitations pour le match ont atterri dans le marché noir où elles sont vendues. On se demande à qui elles sont distribuées et qui les a mises en vente ? Et dire que le KAC est en crise financière. Une enquête s'impose… *M. Mohamed El Harrati, ex-président du KAC dans les années 70, est l'un des rares dirigeants qui sont restés fidèles au club et qui ne ratent aucun match, qu'il pleuve ou qu'il fasse beau. Sacrée balle ronde quand tu nous retiens. *M. Mohamed Karim, président de « Joumhour Alâssimi », une association des supporters de l'ASFAR, n'a pas apprécié la prestation des Militaires et leur a adressé de vifs reproches : « Que celui qui n'a pas envie de jouer parte ! ». Sans commentaire. *La défaite est orpheline. C'est la triste image des joueurs et des responsables de l'ASFAR après le coup de sifflet final de l'arbitre Yara qui a été très impartial. Tous les journalistes, même ceux venus de Rabat, se sont rués vers Louzani devenu le héros de la partie et qui garde toujours ce franc parler dont il a l'habitude. *A propos du trio arbitral, il se compose de Yara (CRA Laâyoune), de Salhi (CRA Oujda) et de Mahraji (CRA Meknès-Tafilalet). Un drôle de trio qui opère depuis le début de la compétition. La CCA a certainement une bonne raison. *A chaque match ses peines. C'est le cas du service d'ordre qui se trouve contraint, à chaque match, de déployer tous les efforts pour encadrer les supporters des équipes visiteuses à regagner la gare. C'est une opération qui se répète devant les nombreux supporters de l'ASFAR et à laquelle ont pris part tous les responsables de ce service, du gardien de paix jusqu'au Wali en personne pour éviter tout dérapage et vandalisme de ces supporters. *Jusqu'à la 18ème journée, le KAC est le seul club qui a pu battre les Militaires à « l'aller » comme au « retour », ce qui a faussé le pronostic aux parieurs. Souhaitons que cette victoire permette au KAC de sortir de cette léthargie qui n'a que trop duré. *A la fin du match, M. Ali Souhaïl, vice-président du KAC, a déclaré à la presse : «Cette victoire qui nous manquait beaucoup, est une bouffée d'oxygène et un grand déclic psychologique dont les joueurs ont besoin pour les restes de la compétition ».