Il n'est pas Bidodane ou Omar Nejdi super médiatisés. Ndiaye Papa, le Bérchidien, resté fidèle à la tribu des Oulad Hriz, se contente du peu. «Moi, je vis du football, j'ai une famille et si le destin m'a conduit ici à Berrechid, je ne le regrette pas. Le public et les dirigeants m'ont beaucoup soutenu et si j'ai réussi la bagatelle des 14 buts, c'est grâce à mes copains, au staff technique et, spécialement, aux entraîneurs qui se sont succédés chez le CAYB». Milieu de terrain offensif, jeu de tête, les deux pieds, combattivité, punch, 25 printemps, 1.78 m, talent et sens du but, Papa Ndiaye qui comptabilise 14 concrétisations dans un championnat dur et des terrains «bons pour le jardinage». Figurez-vous, ce que fera l'enfant de la Jeanne d'Arc lorsqu'il évoluera sur le tapis du stade d'honneur, le Saniat R'mel ou la route de Sefrou. Ndiaye qui signe chez le MAS puis pour une raison dite médicale qui ne peut donc intégrer le groupe à Rachid Taoussi et puis, dans la foulée, un problème de contrat. Ndiaye libre ou encore «Bérchidien». Le Raja restait toujours sur sa piste. De bonnes relations entre le groupe RCA et les Hrizis (Le président El Baydi ne rate pas les sorties des Verts). Aussi cette proximité de Ibrahimi Khalid, Hrizi d'origine et composante rajaouie respectée, homme bosseur. Rachid Laâbissi, ingénieur de métier qui est aussi ingénieur en communication. Il restait tout de même un détail, Ndiaye qui score 14 fois est-il apte ou non à supporter le poids d'Al Botola 1, Coupe du Trône et Coupes africaines ? Pas de soucis, ces histoires de blessures «imaginaires» qui transitent par le bloc médical du complexe Raja Oasis, on connaît (rappelez-vous Salhi au cœur paraît-il fragile. Un intox qui pouvait tuer la carrière de notre international). Professeur Arsi demandé alors pour une consultation et sans mettre en cause le diagnostic des autres Toubibs, le professionnalisme de Arsi présente de l'expérience, authenticité et «tamâalmite ». Apte à porter les couleurs du Raja, Ndiaye animera certainement la Magana. «Il faut me rendre justice et cette justice, je vais la chercher moi-même » et Ndiaye de regretter ce qui s'est passé à Fès. «Les gens du MAS n'ont rien compris, ils croyaient que j'avais subi une opération...» Ndiaye, un Moussa Ndaw «bis» chez les Verts, le Sénégalais Hrizi a les capacités de cautionner l'investissement et «L'garanti» de ceux qui lui ont fait confiance.