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En approuvant un prêt de 100 millions de dollars La Banque mondiale soutient les efforts du Maroc pour renforcer l'efficacité de l'administration publique
Le Conseil d'Administration de la Banque mondiale a approuvé le 29 avril 2010 un prêt de 100 millions de dollars américains pour soutenir les efforts du gouvernement marocain destinés à renforcer l'efficacité de la gestion de la ressource publique. Un communiqué de la Banque indique que ce prêt est le deuxième d'une série de prêts programmatiques destinés à soutenir l'exécution du Programme d'Appui à la Réforme de l'Administration Publique du Gouvernement (PARAP) dans l'objectif d'améliorer l'efficacité, la transparence et la responsabilisation de l'administration publique. Ce quatrième Prêt pour la Réforme de l'Administration Publique (PARLIV) soutient les objectifs globaux de la série de prêts, à savoir: a) l'amélioration de l'efficacité de la gestion des ressources budgétaires à travers une plus grande transparence et responsabilisation, ainsi que par l'introduction de la mesure de la performance, (b) l'amélioration de la gestion des ressources humaines, à travers la préparation d'un nouveau système de gestion des recrutements et de rémunération complété par la mesure de la performance, avec l'amélioration du système de gestion des ressources humaines en vigueur ; (c) la consolidation et le contrôle de la masse salariale de la fonction publique ; et d) l'amélioration de la prestation des services publics et la simplification des procédures publiques par le biais de l'administration électronique (e-gouvernement). La Maroc a lancé son Programme de Réforme de l'Administration Publique au début de l'année 2002. Le 1er juillet 2004, un premier prêt destiné au développement de l'administration publique a été approuvé par le Conseil d'Administration de la Banque mondiale, et a depuis lors soutenu le gouvernement du Maroc dans le cadre de son programme de réforme à moyen terme, en collaboration avec l'Union Européenne (UE) et la Banque Africaine de Développement (BAD). « Le PARL-IV continue de promouvoir l'ambitieux programme de réforme de l'administration publique mené par le Maroc. Au fil des années, les progrès réalisés dans l'exécution du programme de la réforme, soutenu par la série des PARL, a produit des résultats tangibles dans plusieurs domaines. A titre d'exemple, les mesures de réforme budgétaire prises ont contribué à une meilleure exécution des projets d'investissement sociaux et économiques. En outre, le processus de réforme à amené à une plus grande affectation de ressources vers des investissements clés. Pour l'avenir, une nouvelle série est envisagée pour soutenir la phase prochaine du programme et pour consolider l'action axée sur les résultats en vue d'améliorer la prestation de services », déclare Mme Françoise Clottes, Directeur par intérim du Département Maghreb de la Banque mondiale. Le PARL IV est complété et renforcé par une série d'études économiques et sectorielles programmatiques pluriannuelles, à travers laquelle la Banque met à la disposition du Gouvernement des services de conseil, de formation et d'assistance technique nécessaires dans les domaines de la gestion des finances publiques, des ressources humaines, la maîtrise de la masse salariale et l'administration électronique. Le PARL IV est également une composante fondamentale du nouveau Cadre de Partenariat Stratégique 2010-2013 (CPS), approuvé par le Conseil d'Administration de la Banque mondiale le 26 janvier. Ce dernier contribue à la réalisation des deux premiers piliers du CPS, à savoir : (i) la promotion de la stabilité macroéconomique et du développement du secteur privé, en tant que force motrice de la croissance et (ii) promouvoir l'accès aux services et en améliorer la qualité. En outre, le projet est en droite ligne avec le thème transversal du CPS visant à renforcer la gouvernance. En parallèle avec l'approbation du PARL IV, le Conseil a alloué un financement supplémentaire de 60 millions de dollars US sous forme d'un prêt au Royaume, pour le Second Projet de Routes Rurales, qui fait partie d'un programme multi-donneurs de soutien de l'accessibilité rurale et du développement local inclusif. Le Second Projet de Routes Rurales contribue à la réalisation des objectifs globaux du Programme National des Routes Nationales (PNRR-2) visant à augmenter le niveau d'accès de la population rurale de 54% en 2005 à 67% en 2010 et à 80% d'ici la fin du programme en 2012.