Les rythmes de croissance des crédits immobiliers et à la consommation revenus respectivement à 12,6% et à 18% contre 25,9% et 27,4% En janvier 2010, la masse monétaire désignée par l'agrégat de monnaie M3 a enregistré une baisse de 0,7%. La création monétaire induite par l'augmentation du crédit intérieur global a été plus que compensée par le fléchissement des avoirs extérieurs nets qui ont maqué un repli de 5,1%, souligne un communiqué de Bank Al-Maghrib. Les concours à l'économie ont, à l'inverse, marqué une hausse de 0,6% et les créances nettes sur l'Etat de 1%. L'évolution de la masse monétaire s'est reflétée au niveau des dépôts à vue qui se sont contractés de 1,7%, la circulation fiduciaire et les placements à terme s'étant, en revanche, accrus respectivement de 0,1% et 0,3%. S'agissant des agrégats de placements liquides, ils se sont inscrits en hausse de 10,7%, sous l'effet de l'augmentation de l'ensemble de ses composantes, particulièrement les titres d'OPCVM monétaires et ceux obligataires respectivement de 16% et de 6,5%. Sur une base annuelle, de fin janvier 2009 à fin janvier 2010, le rythme de progression des agrégats de monnaie est revenu à 5% pour M3, au lieu de 10,4% entre janvier 2008 et janvier 2009. Quant aux agrégats de placements liquides, ils ont enregistré une hausse de 30,8% contre une baisse de 4,4%, en relation, principalement, avec l'accroissement des titres d'OPCVM obligataires et monétaires, respectivement de 38,3% et de 34,3%. Au niveau des contreparties de M3, les avoirs extérieurs nets ont enregistré un repli de 8,2% contre une baisse de 7,2% l'année précédente, alors que les créances nettes sur l'Etat se sont inscrites en hausse de 7,8% au lieu d'une baisse de 0,3%. S'agissant des concours à l'économie, ils ont marqué une progression limitée à 11,4% au lieu de 20,5%. Ce ralentissement a concerné l'ensemble des catégories de crédit à l'exception des crédits à l'équipement qui se sont accrus de 28,3% au lieu de 19,8% un an auparavant. Ainsi, les rythmes de croissance des crédits immobiliers et à la consommation sont revenus respectivement à 12,6% et à 18% contre 25,9% et 27,4%. Pour sa part, la progression des crédits de trésorerie est revenue de 16,7% à 2,9%.