Les ravages des criquets pèlerins, dans plusieurs régions du Maroc, suscitent une grande inquiétude parmi les agriculteurs. Face à l'ampleur de la menace, les autorités se mobilisent activement pour endiguer ce fléau. Détails. Provenant de l'Est du Maghreb, les criquets pèlerins représentent une menace grandissante pour l'agriculture de la région Souss-Massa. À Tata, une alerte maximale a été émise. Ces insectes ont non seulement détruit les cultures, mais ont aussi envahi les habitations. Face à ce phénomène, le Maroc se prépare à combattre un ennemi récurrent et redouté. Face à l'ampleur de cette menace, les agriculteurs ont lancé un appel urgent aux autorités pour qu'elles prennent des mesures immédiates et déploient une stratégie efficace. Ceci dans le but de stopper ce fléau avant qu'il ne cause des dommages irréparables aux récoltes et à la végétation de la région. Dispositif d'urgence pour les nuées de criquets En réponse à cet appel, les autorités marocaines ont mis en place un dispositif d'urgence, en programmant des séances de pulvérisation de pesticides, effectuées par des avions spécialement équipés. Ces actions visent à limiter les dégâts des nuées de criquets et à protéger les terres agricoles menacées. Ces opérations aériennes visent à éradiquer rapidement les criquets et à empêcher leur propagation dans les régions les plus touchées. Plusieurs zones du Sud-Est du Royaume, particulièrement vulnérables à cette invasion, sont concernées par ces mesures. Parmi elles, on retrouve les régions de Figuig, Bouarfa, Bouanane, Boudnib, Errachidia, Ouarzazate, Zagora, M'Hamid El Ghizlane, Tata, Fam El Hisn, ainsi que Smara. Mobilisation des coopératives agricoles Les coopératives agricoles ont, de leur côté, insisté sur l'importance cruciale de protéger le bétail et les ruches d'abeilles avant toute application de pesticides. L'alerte a été déclenchée après une invasion exceptionnelle de criquets pèlerins ces derniers mois, qui a frappé plusieurs régions du Sahel et de l'Afrique du Nord, causant des destructions massives de cultures en Libye, en Tunisie et en Algérie. Cette situation a augmenté l'inquiétude des agriculteurs, déjà confrontés à des défis de plus en plus complexes, ainsi que des autorités responsables de la gestion de l'environnement, qui sont appelées à trouver des solutions rapides et efficaces face à cette crise sanitaire et agricole. Les mesures de lutte contre ce fléau se multiplient, mais elles nécessitent une approche équilibrée, afin de minimiser l'impact écologique tout en protégeant les ressources agricoles essentielles pour la sécurité alimentaire de la région.