Bien que la plupart de ses demandes soient rejetées par le tribunal du CIRDI, l'ancien actionnaire majoritaire de la SAMIR, Mohammed Al Amoudi, a eu droit à 150 millions de dollars de dédommagements, soit 6% de la somme initialement réclamée. Or, le gouvernement ne semble nullement disposé à accepter le fait accompli et n'exclut pas de faire recours de cette décision. Le Royaume s'estime victime de sa bonne foi vis-à-vis de son ancien partenaire, considéré comme seul responsable de la faillite spectaculaire de la raffinerie. Cette débâcle financière, dont le Maroc continue de payer le prix très cher, est le fruit d'une longue gestion calamiteuse de la société dont le sort reste dans le flou jusqu'à présent. Retour sur une les origines d'une privatisation qui a tourné au désastre et sur les coulisses d'un bras de fer judiciaire d'une intensité inédite. Détails. Trouvez l'intégralité de l'article dans notre édition du Jeudi 25 Juillet 2024, disponible en kiosque.