Jamais le paysage politique français n'a été aussi nébuleux. Galvanisée par une semivictoire inespérée, la gauche s'estime légitime pour diriger Matignon sans candidat consensuel ni majorité absolue. En dépit des incertitudes, elle demeure une variable incontournable pour toute future coalition, au grand bonheur de l'Algérie, soulagée par la défaite du RN. Alors que les analyses précipitées fusent de toutes parts sur l'impact de ces élections sur les relations franco-marocaines, la cohabitation, sous quelque forme que ce soit, ne saurait avoir un effet immédiat et direct sur la politique étrangère de la France, notamment à l'égard du Maroc, compte tenu de la subtilité des rapports de force entre Matignon et l'Elysée sous la Vème République. Décryptage. Trouvez l'intégralité de l'article dans notre édition du Mercredi 10 Juillet 2024, disponible en kiosque.