Le ministre de l'Equipement et de l'Eau, Nizar Baraka, a dressé, lundi, le bilan des différents projets lancés par son département. Détails. Le ministre de l'Equipement et de l'eau, Nizar Baraka, a fait sa première apparition au Parlement, après sa réélection à la tête du parti de l'Istiqlal, livrant le bilan des différents chantiers engagés par son département. Interpellé, lundi, sur l'état d'avancement du port Atlantique de Kénitra, lors de la séance plénière des questions orales à la Chambre des Représentants, le ministre a précisé que « la programmation des travaux de construction dudit port dépend de la disponibilité des financements nécessaires pour ce projet, dont le coût est estimé à 7,7 milliards de dirhams ». Le responsable gouvernemental a déclaré que le coût total de la première phase du projet du port atlantique de Kénitra est estimé à 5,7 milliards de dirhams, et comprendra la construction de 3425 mètres de digues de protection et 640 mètres de quais avec une profondeur de 16 mètres. Dans ce sens, le ministre a souligné qu'au niveau du trafic portuaire, indiquant que toutes les études techniques liées au projet ont été achevées. Il a ajouté que la programmation des projets portuaires est généralement liée à la mise à jour des prévisions du développement du trafic, afin de suivre les évolutions économiques mondiales récentes, ainsi que les changements affectant de nombreuses stratégies sectorielles. Le responsable gouvernemental a également noté que « le port atlantique de Kénitra est l'une des principales réalisations incluses dans la stratégie nationale des ports à l'horizon 2030, ce qui permettra d'attirer les navires en provenance ou en direction des régions de l'Ouest du Saïss et du Loukkos ». « Ce port constituera une vitrine portuaire pour accueillir les navires en vrac des ports de Casablanca et de Tanger-Atlantique, ce qui va améliorer l'offre portuaire de l'axe Tanger-Jorf Lasfar », a déclaré Baraka, notant qu'il va également ouvrir de nouvelles opportunités liées au trafic automobile, à l'industrie navale et la réparation de navires, ainsi que d'autres industries maritimes ».
Un réseau routier bien maintenu En outre et en réponse à deux autres questions orales sur « l'entretien du réseau routier », Baraka a affirmé que sur la base de l'état des routes à fin 2022, une feuille de route a été mise en place visant la maintenance des routes à travers la modernisation des routes nationales, l'entretien des routes régionales et provinciales et l'adaptation du réseau routier aux besoins du trafic routier, en soulignant que 64% des routes sont « en bon », voire en « excellent » état. Le ministre a indiqué que, parallèlement à ce programme, une opération de reclassement des routes est en cours, notant que plusieurs routes classées routes nationales ne répondent pas aux critères requis, tandis que d'autres ne dépassent pas 4 mètres alors qu'elles sont censées mesurer 7,5 mètres. Il est à noter que l'opération de reclassement garantissant la maintenance a été opérée au niveau de la région d'Al-Haouz affectée par le séisme, faisant état du lancement des travaux d'élargissement de la route national N°7 à 7,5 mètres au lieu de 4 mètres. Il a, dans le même contexte, indiqué que, pour la première fois, un budget dédié à la maintenance des routes rurales, qui s'étendent sur 500 km cette année, a été intégré dans le budget 2024. Le responsable gouvernemental a également affirmé que les travaux sur le tronçon reliant l'aéroport à la métropole ont été accélérés et seront achevés d'ici la fin de l'année en cours. « Le projet d'aménagement de la voie de Taddart reliant Bouskoura à l'aéroport Mohammed V sera prête au cours de ce mois de mai. Cette route permettra de désengorger l'entrée Sud de Casablanca et l'autoroute vers l'aéroport Mohammed V », a indiqué le ministre de l'Equipement et de l'Eau, Nizar Baraka.
Approvisionnement du monde rural en eau potable Le ministre s'est également attardé sur le « programme national d'approvisionnement du monde rural en eau potable », soulignant qu'il s'inscrit dans le cadre de la généralisation de l'accès à l'eau potable en faveur des douars non approvisionnés et vise à réhabiliter le système d'approvisionnement dans les douars disposant de systèmes hydriques non stables. Quelque 119 centres ruraux et 2.400 douars du monde rural ont été approvisionnés en eau potable entre 2022 et 2024, avec un volume d'investissement de 4,3 milliards de dirhams (MMDH), a indiqué le ministre. Le budget du programme, qui s'étend jusqu'en 2027, a été revu à la hausse, atteignant les 143 MMDH, dont 29 MMDH destinés à garantir l'accès à l'eau potable au monde rural. Dans ce cadre, le ministre a fait état de l'acquisition de 1.200 camions citernes durant les deux dernières années, afin d'assurer l'acheminement de l'eau à la population rurale, ainsi que de 200 stations mobiles de dessalement et de traitement des eaux minérales, distribuées dans toutes les provinces et zones rurales, outre la création de fontaines et de barrages collinaires. Les explications de Nizar Baraka sur le plan des infrastructures Le ministre de l'Equipement et de l'Eau, Nizar Baraka, a affirmé qu'une feuille de route en matière d'infrastructures a été mise en place pour réussir l'organisation par le Maroc de la Coupe du Monde 2030. Cette feuille de route porte sur la mise à niveau des stades qui seront prêts lors de la Coupe d'Afrique des Nations 2025 prévue au Maroc, et la construction du grand stade de Benslimane qui sera prêt lors de la Coupe du Monde 2030, ainsi que les autoroutes et routes qui seront réalisées pour garantir un accès fluide aux stades, a expliqué M. Baraka dans une déclaration à la presse à l'issue d'une réunion élargie dans le cadre des préparatifs pour l'organisation de la Coupe du Monde 2030 et consacrée à la coordination entre l'ensemble des départements ministériels concernés, à la mise en place d'un système unifié de l'action collective conjointe et à la concrétisation d'une feuille de route intégrée.