L'embellie du KAC et des FAR Chacun a son style et sa manière mais le DHJ et le WAC avancent à grands pas vers le titre de champion d'automne. Et comme le hasard du calendrier fait bien les choses, tout se jouera lors de la 15ème journée où le WAC accueillera le DHJ dans un duel direct qui s'annonce décisif. En attendant, le DHJ sera confronté au MAS et le WAC opposé au KACM (au Harti) lors de la prochaine et 14ème journée, et ce ne sera pas de tout repos pour les deux co-leaders. Deux co-leaders qui ont conforté leur position lors de cette treizième en remportant deux victoires probantes. Le WAC débutait cette journée dès vendredi, en nocturne, face au MAT. Les Nordistes ont été de valeureux opposants au WAC qui a pourtant débuté très fort en ouvrant la marque par Ajeddou dès la 3ème minute sur un coup franc. Par le même Ajeddou, Aït Laârif, Skouma et Benrabeh, le WAC essaya de prendre la mesure du MAT mais les Nordistes firent jeu égal tout au long du premier half grâce au métier de R'bati, Bouchaïb Lambarki, Talbi, Lamrani ou Akaddar. Les Nordistes égalisèrent sur pénalty transformé par Laâmrani (20ème) et restèrent menaçants et séduisants tout au long de ce premier half par leur jeu et aussi par leur organisation aussi impeccable que leur nouveau maillot très élégant qu'ils étrennaient lors de cette rencontre. Au WAC, Mouithys était bon, était utile mais trop isolé en pointe si bien que Zaki lui enjoignit dès ce premier half Allagui qui allait s'avérer bien plus qu'une précieuse alternative. En seconde période, le WAC maîtrisa mieux le jeu mais il se heurta à une super défense et surtout à un Bistara qui sortit des arrêts de grande classe alliés aussi à une grande chance, toujours l'apanage des keepers de talent. Bistara sauva des balles chaudes, fut suppléé par sa transversale et par un coéquipier qui dégagea sur sa ligne. Bistara semblait imbattable et en état de grâce et sa défense faisait le reste. Mouithys et Allagui eurent raison d'insister bien aidés par le reste de l'équipe, y compris les latéraux Lemsen et Sekkat ou encore Louissi. Le MAT pliait mais résista jusqu'à la 92ème minute où Allagui marqua, sans coup férir, un but de la tête sur un autre coup franc de Ajeddou. Le WAC méritait son succès mais que ce fut difficile face à un MAT qui résista presque jusqu'au bout. A Laâyoune, le DHJ joua également en leader et sut contenir la JSM qui fit jeu égal, et même plus en première mi-temps. Les Jdidis surent jouer à leur manière et attendirent la faille adverse. L'opportunité vint à la 51ème par le buteur Lateyre qui scora. Ce fut le tournant du match car la JSM essaya d'égaliser sans trop assurer ses arrières et sur un autre contre Makassi offrit à Lateyre son deuxième but du match (76ème). Le reste, la défense jdidie et Lama s'en occupèrent pour revenir de Laâyoune, avec un précieux succès. Quant à Lateyre, son doublé le propulse en tête des buteurs de notre championnat avec huit réalisations. Derrière les deux leaders, le KACM qui jouait samedi soir à Fès a ramené un méritoire nul devant le MAS. Les Fassis engrangent là leur neuvième nul ! Le MAS semblait partir dans ce match pour un succès mais un contre du KACM permit à Jefferson de marquer d'une superbe volée (13ème). Le MAS dut galérer très fort pour égaliser par Kharrazi (86ème), faute d'un fond de jeu défaillant. Le match s'acheva non que sans le KACM n'ait réclamé un pénalty pour faute sur Jefferson Boulifa, l'arbitre n'eut pas le courage de l'accorder en cette fin de match que le MAS pouvait gagner mais tout aussi bien perdre. Ce nul n'aura satisfait personne, en somme. A Salé, ASS-FUS fut d'une bonne facture et un derby très disputé. Les Slaouis qui cherchaient à renouer avec la victoire furent les premiers à ouvrir la marque par leur nouvelle recrue Jonathan. Le FUS ne se découragea pas et finit par égaliser par Boukhris à la 92ème minute, alors qu'on jouait les derniers souffles de la partie. On ne s'ennuya jamais dans ce derby qui fut disputé dans des conditions difficiles en raison d'un vent très fort qui s'invita au match. A Khémisset, IZK-RCA se joua sous le syndrome de la défaite avec deux équipes qui n'ouvrirent le jeu qu'avec parcimonie. Le RCA sut assurer ses arrières et jouer en contres. Il sut gagner d'une manière qui faisait il n'y a pas longtemps la force de l'IZK. A ce jeu, le RCA fut le plus fort et Nejdi – le sauveur littéralement – marqua à la 36ème et la messe était dite. Le RCA sut mériter sa victoire dans un terrain difficile pour les meilleurs. Comme on s'y attendait aussi, l'OCK se réveilla – et plutôt – brutalement aux dépens du WAF qui fut mis K.O. au bout d'une demi-heure. Ouissam El Baraka (2 buts) aux 16ème et 23ème et Kante (8ème) ont corsé l'addition et tué le match. A Safi, l'OCS jouait un match délicat contre le KAC pour ce qui était le sommet du bas du tableau. Comme prévu, le match fut d'une âpre beauté et disputé sur les nerfs. Il bascula à la 63ème minute quand Byate scora pour le KAC dans un stade devenu silencieux. L'OCS chercha bien à égaliser mais le KAC tint bon jusqu'au bout. Et si Oscar Fulloné gagnait son pari ? En tous cas, le KAC reste sur deux victoires consécutives en espérant mieux. Quant à l'OCS, il sera obligé de se remettre en question et il en a les moyens. A Rabat, c'est FAR-HUSA qui clôturait la journée. L'ASFAR qui enregistrait le retour d'Armoumen dont la rentrée fit beaucoup de bien au jeu d'attaque des Militaires. Le HUSA s'avèra un rude opposant mais l'ASFAR se mit au diapason. Cette rencontre bascula à la 76ème minute quand Erraki marqua un but, contesté par les Gadiris mais qui fait validé par l'arbitre. Il y avait bien au départ un hors-jeu mais Erraki lui semblait remis enjeu et en position correct. Ce succès permet aux FAR de remonter au classement pour une embellie qui englobe le KAC en attendant le match qui opposera les deux équipes lors de la prochaine journée. Sur un plan global, cette journée fut nettement plus prolifique, avec quinze buts au total soit le double de la précédente. Comme on l'a vu aussi, l'arbitrage n'a pas été irréprochable non plus et si l'erreur reste humaine, la faute est impardonnable quand elle est répétitive.