La province des d'El Jadida a abrité du 17 au 19 novembre au parc Machrek, commune Riouni, cercle de Sidi Bennour, la 2ème édition de la Foire Nationale des animaux de boucherie (FNAB). Cette manifestation présidée par M. Aziz Akhennouch, a été organisée par le ministère de l'Agriculture et de la Pêche maritime en collaboration avec la Fédération interprofessionnelle des viandes rouges, représentée par l'association nationale des viandes rouges. Cette 2ème foire nationale a été également l'occasion pour M. Akhennouch de donner le coup d'envoi à un important projet intégré de production et de valorisation des viandes rouges bovines spécialisé dans l'engraissement des tourillons à Souani, commune rurale de Sidi Smail. « L'Opinion » a rencontré à cette occasion M. Abdelfattah Ammar, initiateur de ce projet unique en son genre au Maroc qui, avec l'amabilité et la disponibilité qui sont est reconnues, a bien voulu nous accorder l'entretien ci après : D'abord, quels sont à votre avis les principaux objectifs de cette manifestations ? Elles sont multiples et les retombées attendues sont importantes. il s'agit, par exemple , de la dynamisation des organisations professionnelles pour contribuer au développement de la filière des viandes rouges, la sensibilisation sur la promotion de l'investissement et la création de nouveaux emplois, la sensibilisation sur l'amélioration de la productivité et de la compétitivité pour réduire le coût de production ou encore la sensibilisation sur le rôle dévolu à la filière des viandes rouges dans le développement rural et l'amélioration des revenus des éleveurs conformément aux objectifs du plan Maroc Vert. La filière de production animale constitue l'un des piliers du plan Maroc Vert, voulez vous étayer cela... En effet M. Lokhnati, les filières de production animale constituent l'un des piliers de l'économie agricole et national. Elles génèrent un chiffre d'affaires d'environ 30 milliards de Dhs, offrent près de 2.2 millions d'emplois et jouent un rôle nutritionnel essentiel. Les dépenses pour les produits animaux représentent 34% du budget d'alimentation des ménages. Pouvez-vous nous parler davantage de la stratégie de développement adoptée par le gouvernement dans ce sens ? Absolument, la stratégie de développement du secteur agricole arrêtée dans le cadre du plan Maroc vert met la filière viandes rouges au centre des préoccupations pour en faire une filière compétitive et un moteur de croissance. Ainsi le contrat programme établi entre le gouvernement de Sa Majesté et la Fédération interprofessionnelle des viandes rouges (FIVIAR) signé le 21 avril 2009, constitue le cadre de référence des actions conjointes pour la mise à niveau de la filière. Ce contrat qui couvre la période de 2009-2014 a fixé des objectifs bien définis. Entre autres, la promotion de l'investissement et la création de nouveaux emplois ; l'amélioration de l'offre des viandes et des produits à base de viandes saines à des prix adorables, le renforcement de la contribution de la filière des viandes rouges à la garantie de l'approvisionnement du pays en protéines d'origine animale ; l'amélioration de la productivité , de la compétitivité pour réduire les coûts de production ; la promotion de la qualité et l'encouragement de la valorisation des viandes pour une meilleure valeur ajoutée (découpe, transformation, distribution ). Vous avez eu le mérite d'initier le projet intégré de production et de valorisation des viandes bovines, spécialisé dans l'engraissement des tourillons à Souani. Veuillez nous en donner une idée exhaustive. Avec plaisir. Le projet qui nécessite un investissement total de 80,65 MDH et qui sera construit sur une superficie de 237 ha, est axé autour de trois composantes. Il s'agit en premier lieu de l'installation d'une ferme spécialisée dans l'engraissement des taurillons maigres d'une capacité de 20.000 têtes par an. La production des viandes rouges est estimée à 4.000 tonnes/an. De même, le projet consiste en la mise en place d'une unité de fabrication des aliments de bétail d'une capacité de 20.000 tonnes par an et en la construction et l'équipement d'un abattoir moderne d'une capacité d'abattage de 20.000 bovins par an. Quel est le prix de vente et comment les agrégés vont-ils pouvoir bénéficier des aliments de bétail produits par l'UAB ? En effet, les agrégés bénéficieront des aliments de bétail produits par l'unité de fabrication des aliments installée au niveau de la ferme. En contrepartie, ils s'engageront à vendre les animaux maigres à l'agrégateur pour engraissement, abattage et commercialisation des viandes rouges en poids carcasse. S'agissant des prix de vente des aliments et ceux des animaux maigres, ils seront fixés à l'avance dans le cadre d'un contrat d'agrégation régissant la relation entre les agrégés et l'agrégateur. Le projet, qui permettra, selon ses promoteurs, de créer 77.200 journées de travail comme emplois directs, profitera aux éleveurs de sept communes dans la province d'El Jadida. Dites nous où en sont les travaux de ce grand projet M. Abdelfattah ? En ce qui concerne l'état d'avancement du projet, les travaux au niveau des ateliers d'engraissement seront achevés à la fin de l'année en cours. Pour l'Unité d'aliments de bétail (U.A.B), la date prévue pour l'installation est le début de 2010 et l'abattoir est pour 2011. Par ailleurs, il est à noter que les filières de production animale génèrent un chiffre d'affaires d'environ 30 milliards de DH, offrent près de 2,2 millions d'emplois et jouent un rôle nutritionnel essentiel, selon le ministère. Les dépenses pour les produits animaux représentent 34% du budget d'alimentation des ménages. Ces filières sont également concernées par la stratégie de développement du secteur agricole arrêtée dans le cadre du plan Maroc Vert. Ainsi, un contrat programme a été signé en avril dernier entre le gouvernement et la Fédération interprofessionnelle des viandes rouges (FIVIAR). Celui-ci constitue le cadre de référence des actions conjointes pour la mise à niveau de la filière. Ce contrat qui couvre la période de 2009-2014 vise plusieurs objectifs. Il s'agit notamment de la promotion de l'investissement et la création de nouveaux emplois, l'amélioration de l'offre des viandes et des produits à base de viandes saines à des prix abordables, le renforcement de la contribution de la filière des superficie de 237 ha, est axé autour de trois composantes. Il s'agit en premier lieu de l'installation d'une ferme spécialisée dans l'engraissement des taurillons maigres d'une capacité de 20.000 têtes par an. La production des viandes rouges est estimée à 4.000 tonnes/an. De même, le projet consiste en la mise en place d'une unité de fabrication des aliments de bétail d'une capacité de 20.000 tonnes par an et en la construction et l'équipement d'un abattoir moderne d'une capacité d'abattage de 20.000 bovins par an. Quel est le prix de vente et comment les agrégés vont-ils pouvoir bénéficier des aliments de bétail produits par l'UAB ? En effet, les agrégés bénéficieront des aliments de bétail produits par l'unité de fabrication des aliments installée au niveau de la ferme. En contrepartie, ils s'engageront à vendre les animaux maigres à l'agrégateur pour engraissement, abattage et commercialisation des viandes rouges en poids carcasse. S'agissant des prix de vente des aliments et ceux des animaux maigres, ils seront fixés à l'avance dans le cadre d'un contrat d'agrégation régissant la relation entre les agrégés et l'agrégateur. Le projet, qui permettra, selon ses promoteurs, de créer 77.200 journées de travail comme emplois directs, profitera aux éleveurs de sept communes dans la province d'El Jadida. Dites nous où en sont les travaux de ce grand projet M. Abdelfattah ? En ce qui concerne l'état d'avancement du projet, les travaux au niveau des ateliers d'engraissement seront achevés à la fin de l'année en cours. Pour l'Unité d'aliments de bétail (U.A.B), la date prévue pour l'installation est le début de 2010 et l'abattoir est pour 2011. Par ailleurs, il est à noter que les filières de production animale génèrent un chiffre d'affaires d'environ 30 milliards de DH, offrent près de 2,2 millions d'emplois et jouent un rôle nutritionnel essentiel, selon le ministère. Les dépenses pour les produits animaux représentent 34% du budget d'alimentation des ménages. Ces filières sont également concernées par la stratégie de développement du secteur agricole arrêtée dans le cadre du plan Maroc Vert. Ainsi, un contrat programme a été signé en avril dernier entre le gouvernement et la Fédération interprofessionnelle des viandes rouges (FIVIAR). Celui-ci constitue le cadre de référence des actions conjointes pour la mise à niveau de la filière. Ce contrat qui couvre la période de 2009-2014 vise plusieurs objectifs. Il s'agit notamment de la promotion de l'investissement et la création de nouveaux emplois, l'amélioration de l'offre des viandes et des produits à base de viandes saines à des prix abordables, le renforcement de la contribution de la filière des viandes rouges à la garantie de l'approvisionnement du pays en protéines d'origine animale. Cet accord prévoit également l'amélioration de la productivité, de la compétitivité pour réduire les coûts de production, la promotion de la qualité et l'encouragement de la valorisation des viandes pour une meilleure valeur ajoutée (découpe, transformation, etc)