Le ministère de l'Education nationale, de l'Enseignement Primaire et Sportif a tenu, jeudi 14 mars, une réunion avec les cinq centrales syndicales les plus représentatives du secteur de l'éducation. Une série de revendications en stand-by ont été examinées. Détails. Cette rencontre a abouti à un accord sur plusieurs points, dont la suppression de l'exigence d'une licence pour accéder aux postes administratifs dans les centres régionaux des métiers de l'éducation et de la formation, ainsi que dans les centres d'orientation et de planification pédagogiques. Cela devrait faire l'objet d'un nouveau décrêt. Les deux parties ont également convenu que les concours et les promotions seront organisés directement après la publication du décret et des textes y afférents. En parallèle, le dossier des conseillers en orientation et planification pédagogiques de la promotion 2022 sera résolu après l'approbation du même décret précité. De plus, des formations seront organisées pour les cadres administratifs du secteur de l'éducation, notamment les chefs de services et de départements, les directeurs régionaux et les directeurs d'académies. En conformité avec l'accord du 26 décembre 2023, le ministère s'est engagé à apporter les modifications proposées, à les soumettre à l'approbation du Secrétariat Général du Gouvernement pour avis, puis à les revoir avec les syndicats avant leur publication au Bulletin Officiel, explique la source. Concernant la question des enseignants suspendus, le syndicat a précisé que l'administration centrale examinera les réclamations soumises au ministère par les personnes concernées. Le ministère s'est engagé ainsi à publier un addendum concernant les débouchés de la promotion 2022 du cycle de l'administration pédagogique, leur permettant de participer au mouvement de mutation en mars 2024. Par ailleurs, le département de Benmoussa a promis d'organiser un concours interne pour les professeurs assistants conformément à l'accord du 26 décembre 2023. Le concours ne concernera que les doctorants de l'éducation nationale. Concernant les augmentations salariales promises depuis janvier 2024, elles sont en cours de finalisation, pour des questions techniques avec la Trésorerie Générale publique.