Le gouverneur de la ville de Rabat a annoncé, vendredi, la dissolution officielle du Conseil communal de Rabat et l'ouverture des candidatures en vue d'élire un nouveau président, suite à la démission de l'ancienne maire Asmaa Rhlalou. Dans un avis consulté par "L'Opinion", le Wali de la région Rabat-Salé-Kénitra, Mohamed Yacoubi, a annoncé l'ouverture des candidatures pour l'élection du successeur d'Asmaa Rhlalou à la tête du Conseil communal de la ville de Rabat, durant la période allant du 16 au 20 mars 2024. Cette décision intervient, selon l'annonce, conformément aux dispositions de la loi organique n° 113.14 relative aux collectivités territoriales, et suite à la décision exécutive n° 81 en date du 15 mars 2024 relative à la cessation d'Asmaa Rhlalou de ses fonctions de présidente du Conseil de la commune de Rabat. Cela a entraîné la dissolution du Conseil de la commune de la capitale à compter du 15 mars 2024, conformément aux dispositions de l'article 21 de la loi susmentionnée. En ce qui concerne la procédure de candidature à cette fonction, le Wali précise que les candidatures doivent être déposées obligatoirement par le candidat, selon des conditions bien particulières. Dans le détail, le candidat doit être parmi les membres en fonction, élus lors des élections communales du 8 septembre. Il doit également être à la tête de la liste avec laquelle son parti s'est présenté aux élections générales du 8 septembre 2021, soit dans sa première partie ou sa deuxième partie, conformément aux dispositions de la loi organique 113.14 relative aux collectivités territoriales. De plus, le candidat au poste de président du Conseil doit également appartenir à l'un des partis qui ont obtenu les cinq premières places en fonction du nombre total de sièges obtenus au sein du Conseil communal de Rabat. Quant au dossier de candidature, il doit comprendre une demande de candidature à la présidence du conseil communal de Rabat et une recommandation spéciale pour la candidature à la présidence (Tazkia), émanant de l'instance autorisée à accorder cette recommandation au sein du parti auquel le candidat en question est affilié. Pour rappel, la maire de la Capitale s'est résolue, en février dernier de quitter ses fonctions après une série de crises au sein du Conseil de la ville depuis le 8 septembre. Sa démission a été actée dans une lettre adressée, le 28 février, au Wali de Rabat. Rhlalou a mis fin à son mandat à la tête du Conseil de la capitale après avoir perdu la majorité requise pour prendre des décisions à cause du retrait d'une vingtaine d'élus de la majorité. Ces derniers ont formé leur propre groupe à la suite de divergences profondes sur plusieurs décisions qui n'ont pas fait l'unanimité. Cette situation a paralysé le Conseil qui s'est retrouvé, depuis lors, bloqué et incapable de gérer les affaires municipales.