Inadmissible. Dans certains services d'état-civil, les bourdes et toutes sortes de bêtises administratives ne se comptent plus. Des employés prompts à entamer une grève un vendredi, pour se taper le week-end, délivrent des extraits de naissance incomplets. Soit la date de naissance qui manque de précision, soit le prénom n'est pas en entier. Jillali au lieu de M'hamed Jillali. Pour établir une carte nationale biométrique ou géométrique avec tout ce va-et-vient, il faut un extrait sans faute. Un simple oubli et il faut tout recommencer. Les responsables des bureaux d'état-civil doivent contrôler le travail de leurs employés. Une moqataâ n'est pas un moulin à vent. La tendance du « sir ou aji » ne devrait pas se poursuivre à l'heure des économies d'énergie. stop. Pour trouver la rue Cadi Senhaji à la Pinède sur la route des Zaërs ou la rue Bacha Figuigui à Bir Kacem, il faut se réveiller tôt. Baz aux chauffeurs de taxi nouveaux qui finissent par s'y retrouver après avoir quand même tourné en rond. Certaines personnes invitées à une réception offerte par un attaché militaire ou un attaché culturel dans un des quartiers du haut Souissi ou du bas Zaffaté, perdent un temps fou avant de trouver l'adresse où ils doivent se rendre. Un vrai casse-tête. Alors que s'il y avait des plaques avec fléchettes qui ne donnent pas envie de tirer sur la gâchette, on n'en serait pas là. Bien souvent, des invités arrivent en retard parce qu'ils n'ont pas repéré la maison des invitants facilement. Quand Zine Al-Abidine Ben Ali, le président de la Tunisie, était attaché militaire à Rabat, il habitait rue Charcot au quartier des Orangers, une adresse facile à trouver. Ce flash n'a aucun rapport avec la représentation diplomatique actuelle de ce pays frère. C'est une simple illustration. stop. Le ministre de la Culture Bensalem Himmich s'est rendu en personne à l'inauguration du Moussem de Tan Tan, habillé en tenue traditionnelle de la région. Il n'y a pas longtemps que ce moussem a été réhabilité. Pendant des années la Culture, l'Agriculture, le Tourisme et autres départements ministériels avaient mis une croix sur Tan Tan dont un dancing à Agadir avait honoré le nom. Le mot de Tan Tan avait quelque chose de féerique qui nous rappelait qu'il n'y avait pas que les brochettes de chameau mais aussi de belles étendues de sable et la danse de la guedra qui fut le clou présenté en permanence aux touristes de passage qui, aujourd'hui, s'arrêtent, hélas, à Agadir au lieu d'aller plus loin. Longue vie au moussem de Tan Tan qui est revenu dans le calendrier des grands événements du pays. On n'aurait jamais dû arrêter cette rencontre enrichissante dans l'un des berceaux du Sahara. stop. Cancer : Les ONG prévoient les frottises et les mammographies dans le cadre de la prévention, mais les compagnies d'assurances refusent le remboursement des dossiers. Que fait la DAPS ? stop. En marge de la cérémonie d'ouverture du moussem de Tan Tan, on a annoncé le lancement des travaux de la construction de la station balnéaire « Plage Blanche » à Guelmim, prévue pour l'année 2010. Guelmim ? Voilà encore un beau patelin dont on ne parle pas beaucoup qui a semblé tomber dans l'oubli quand la ville voisine avait perdu son moussem. Plage blanche nous fait penser aux sables blonds de Safi du temps où on construisait des casinos, pieds dans l'eau. Ya hassra. stop. Rabat. Les attributaires du secteur 25 de Hay Riad observent depuis hier, mercredi 16 décembre, un sit-in illimité devant la Société d'Aménagement de Hay Ryad, pour protester contre les agissements des responsables de ladite société. Après 33 ans d'attente et d'humiliation, la Société Ryad ferme ses portes et oublie toutes les promesses rassurantes, mais non respectées, en renvoyant ces attributaires au pied du mur. stop. (à suivre). Bab Al Bahr, le futur joyau du Bouregreg, sera commercialisé en janvier. Prix du m2 : 15.000 dh et 25.000 dh, légèrement moins cher que sur la rue des Pyramides à Paris. Sur 70 ha, ancienne terre domaniale et terre coloniale, on prévoit la construction de 560.000 m2 de plancher - sans planche à voile dont les amateurs ont été exclus de l'oued - concernant des projets résidentiels, touristiques, commerciaux et de services, « 500 appartements sur un total de 2000 unités sont en cours de construction », précise Lemghari Essakel, le directeur de la vallée comme on l'appelle. Et si à côté de tout ça - vive le progrès !- on envisage des piscines pour les enfants qui ont perdu h'miriya, les sportifs qui ne peuvent déjà plus se baigner dans l'oued, des terrains de volley-beach, de basket ou de pétanque - ne le dites à personne - traduisez. stop. La chroniqueuse qui avait traité le Maroc de petit pays, ce que beaucoup n'ont pas avalé, revient à la charge. Parlant de l'éducation, elle écrit : « Le système marocain n'est pas allé comme son grand frère, le système français, jusqu'à bannir les notes ». La France, un grand frère. C'est gentil et ça rappelle le langage des loubards dans les banlieues à Issy-Les-Moulineaux ou à Créteil. Si le Maroc est le frère de la France, c'est qu'il n'est pas un petit pays. Enfin, elle n'a rien inventé quand elle reprend Akhchichine qui nous dit : « Il faut mettre en valeur les talents ». Elémentaire. stop. Rectificatif. A propos de la vente aux enchères à l'Hôtel de ville de la CMOOA, il s'agisait de Hassan Laglaoui et non de Thami Laglaoui, comme nous l'avons écrit par erreur. Le pacha n'était pas, à notre connaissance, amateur d'aquarelle et de gouache. stop. Abderrahim Kassou, le dynamique président de l'association « Casamémoire » qui porte bien son nom : « Le bidonville témoigne de l'identité ouvrière de la ville »… stop. Tiens, qu'est devenu le slogan « hafedo alla taqa ! » ? A croire qu'on a les moyens de vivre au-delà de nos moyens. Après Copenhague, en principe, plus rien ne sera comme avant. Des gestes simples devraient permettre des gains d'énergie. Ampoules basse consommation, électroménager, solaire, géothermie… voici venu le temps de réduire sa consommation. Les départements concernés doivent lancer des campagnes de sensibilisation. A suivre. stop. La mort de 7 SDF, comme on les appelle maintenant ici, dans la ville de Oued Zem à la suite d'une overdose d'alcool à brûler, nous pousse à se demander si l'enquête sera bâclée ou si, au contraire, on ira jusqu'au bout, en remontant la filière. Pour aboutir aux maisons de fabrication qui vendent ce produit diabolique et meurtrier qui fait des ravages, un peu partout dans les grandes et les petites villes. Il ne suffit pas de rapporter les dépêches sibyllines qui donnent la pêche. Il faut aller plus loin et pousser les enquêteurs et la justice à montrer de quel bois ils se chauffent, en ces temps frisquets. A Fkih Ben Salah, l'alcool à brûler a tué mais aucun chiffre n'est venu mettre la puce à l'oreille chez des responsables qui dorment sur leurs deux oreilles. D'après des responsables de l'AMDH à Oued Zem – zam sur le nombre de morts –, les décès seraient provoqués par la commercialisation d'un alcool différent de celui consommé d'habitude par les SDF – ça fait plus chic que chmakriya – parce qu'il y a l'alcool à brûler qui tue et celui qui enivre ?! stop.