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En vertu de la Déclaration de Marrakech prévue le 23 courant Conférence Ministérielle de l'Initiative MENA-OCDE pour la Gouvernance et l'Investissement
Les pays de la région s'engageront à poursuivre les réformes prioritaires afférentes à la gouvernance publique et au climat des affaires Sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, le Maroc abritera le 23 courant, à Marrakech, les travaux de la Conférence Ministérielle de l'Initiative MENA-OCDE pour la Gouvernance et l'Investissement. Placé sous le thème « Au-delà de la crise : les entreprises et les citoyens au centre des réponses politiques », cet événement qui offre l'opportunité de débattre des choix possibles pour relever les défis que pose la crise économique mondiale et de définir les orientations stratégiques afférentes au développement économique, envisage aussi d'impliquer l'ensemble des parties prenantes concernées dont le monde du business et des affaires et les représentants de la société civile. Aussi, est-il programmé à cet effet de procéder à la tenue, la veille de cette Conférence, d'un Forum MENA-OCDE des Entreprises, d'un Sommet des femmes d'affaires et d'un Forum de la Gouvernance. Le tout dans la perspective d'aboutir, d'une part, à dégager des stratégies communes permettant de poursuivre, dans les meilleures conditions, les réformes nécessaires à la mise en œuvre de la bonne gouvernance et à la promotion des investissements. Et d'autre part, à renforcer le dialogue public-privé sur les réformes importantes en cours en matière d'amélioration du climat des affaires dans la région, générer de nouvelles opportunités d'affaires entre opérateurs et entreprises des pays MENA et OCDE, promouvoir la participation des femmes dans l'activité économique, mettre en œuvre les politiques à même d'améliorer le niveau de vie des citoyens et relever les défis de la gouvernance pour une économie appelée à devenir plus forte, plus saine et surtout plus équitable. De ce fait, cette Conférence Ministérielle, qualifiée d'excellente opportunité de poursuivre le dialogue entre les ministres de la région MENA et de l'OCDE en charge des politiques d'investissement et de gouvernance publique sur les politiques à mettre en place pour faire face à la crise économique actuelle et préparer l'après crise, sera couronnée par l'adoption de la Déclaration de Marrakech qui servira de feuille de route aux engagements des pays de la région MENA et l'OCDE relatifs à la poursuite des réformes prioritaires en matière d'amélioration de la gouvernance publique et du climat des affaires et de réduction des effets négatifs de la crise tant sur la croissance que sur l'emploi. Lors de cette même déclaration, le Maroc sera mandaté pour co-présider, aux côtés de l'Espagne et de la Belgique, l'Initiative MENA-OCDE pour la Bonne Gouvernance et l'Investissement. Cette co-présidence donne suite à celle qui a été conjointement assurée pendant les trois dernières années par l'Egypte et le Royaume-Uni. Par la même occasion, il sera procédé à la signature de l'Acte d'adhésion du Maroc à la Déclaration de l'OCDE sur l'Investissement International et les Entreprises Multinationales. Laquelle déclaration constitue un engagement au niveau politique par les gouvernements adhérents à améliorer le climat des investissements étrangers et à favoriser la contribution positive que les entreprises multinationales peuvent apporter au progrès économique et social. Pour rappel, c'est en octobre dernier que la candidature du Maroc à l'adhésion de la Déclaration de l'OCDE sur l'investissement international a été examinée au siège de l'OCDE à Paris. Défendue par la délégation marocaine présidée par M. Nizar Baraka, Ministre Délégué Chargé des Affaires Economiques et Générales, la validation de l'adhésion du Maroc par le Comité de l'investissement de l'OCDE est qualifiée de "reconnaissance internationale des avancées du Royaume et une feuille de route pour de nouvelles générations de réformes conformes aux standards des pays de l'OCDE". Pour rappel aussi, le Maroc qui, jusqu' à une date toute récente, n'occupait officiellement qu'un siège d'observateur au Comité des Politiques de Développement Territorial de l'OCDE, a été accepté, en février 2009, en tant membre à part entière du Comité Directeur du Centre de Développement de l'organisation. D'une part, ce nouveau statut confère au Maroc la possibilité d'exercer une influence sur la manière de penser des responsables des politiques en poste dans les capitales des pays membres de l'OCDE. Et d'autre part, lui permet de faire valoir son point de vue en matière de conception et de mise en œuvre des politiques de développement. Lancée en 2004 conjointement par les pays de la région MENA et l'OCDE, l'initiative pour la Gouvernance et l'Investissement à l'appui du développement repose sur deux piliers complémentaires, à savoir le renforcement et l'amélioration des structures et procédures gouvernementales et l'amélioration des politiques et conditions d'investissement dans la région. Au niveau opérationnel, le Programme pour la Bonne Gouvernance s'articule autour de six groupes de travail : Fonction publique et intégrité ; Administration électronique, rationalisation de l'administration et réforme de la réglementation ; Gestion des ressources publiques ; Fourniture de services publics ; Rôle de l'appareil judiciaire et application de la loi et Société civile et médias. De son côté, le Programme pour l'Investissement est structuré autour des cinq groupes de travail qui consistent à : Promouvoir des politiques d'investissement transparentes et ouvertes ; Encourager les organismes de promotion de l'investissement et les associations professionnelles à devenir des éléments moteurs de la réforme économique ; Instaurer un cadre fiscal favorable à l'investissement et évaluer les mesures d'incitation fiscale ; Promouvoir des mesures de nature à favoriser le développement du secteur financier et des entreprises dans le sens de la diversification de l'économie et de l'investissement et améliorer le gouvernement d'entreprise. Nous y reviendrons.