Le chantier des cités des métiers et des compétences avance à grands pas. Quatre cités ont démarré à temps et trois autres ouvriront leurs portes à partir de la prochaine rentrée de formation, a indiqué le ministre de l'Inclusion Economique, de la Petite Entreprise, de l'Emploi et des Compétences, Younes Sekkouri à la Chambre des Représentants. Il a attribué les difficultés de réalisation de quatre autres cités à la hausse des prix. En réponse à une question orale lors de la séance dédiée à la Chambre des Représentants tenue ce lundi, le ministre de l'Inclusion Economique, de la Petite Entreprise, de l'Emploi et des Compétences, Younes Sekkouri a dressé un bilan positif de l'état d'avancement du projet de réalisation de 12 cités des métiers et de compétences (CMC) à travers le Royaume. Les quatre cités réalisées à ce jour proposent 176 nouvelles filières. Elles sont d'une capacité totale de 34 000 stagiaires. Selon le ministre, 60 % de ceux qui y sont admis sont formés dans des filières délivrant des diplômes, tandis que près de 36 % bénéficient de formations de courte durée. Sekkouri fait référence, dans ce sens, à la cité de la région de Rabat-Salé-Kenitra inaugurée récemment par SM le Roi Mohamed VI. Celle-ci a vu le recrutement, selon lui, de 106 enseignants pour la formation de 1190 stagiaires sur une capacité totale de 4400 places pédagogiques. Selon les données avancées par le ministre de tutelle, la cité des métiers et des compétences de Nador, dont la capacité d'accueil est de 2920 places, a vu le recrutement, quant à elle, de 89 enseignants pour l'encadrement de 1410 stagiaires. La cité des métiers de la région de Souss-Massa dotée d'une capacité d'accueil de 3420 places pédagogiques, a quant à elle accueilli un total de 1600 stagiaires, depuis son ouverture. En ce qui concerne la cité des métiers et des compétences de Laâyoune, dont la capacité d'accueil est estimée à 2040 places, un total de 1250 stagiaires y a été admis dans divers spécialités, nécessitant le recrutement de 76 enseignants en un temps record. Toujours selon le ministre, les travaux avancent à grands pas dans trois cités des métiers et des compétences. « Leur ouverture est prévue pour la prochaine année de formation », annonce-t-il. Il a, par ailleurs, expliqué le retard observé dans la réalisation des quatre cités restantes par la flambée des prix. Raison pour laquelle le Chef de gouvernement, Aziz Akhannouch a décidé que les entreprises en difficulté qui n'ont pas pu terminer les travaux s'exposent à la résiliation de leurs contrats. « Pour accélérer la réalisation de ce projet, un budget plus important a été alloué à l'Office national de la promotion du travail et de la formation professionnelle afin de relancer les appels d'offres », a indiqué le ministre , soulignant l'importance de ces CMC pour réussir l'intégration des jeunes dans le marché du travail. Il est à noter que la formation au sein de la cité des métiers et des compétences est dispensée selon un nouveau modèle pédagogique visant le développement des compétences soft et métiers. Ce modèle prône également un apprentissage immersif, à travers le «Learning by doing». Selon le ministre, une part de 30% de la formation dispensée est dédiée au renforcement des compétences personnelles, linguistiques, numériques et entrepreneuriales des lauréats.