La conférence Gateway Africa, qu'a abritée Marrakech (13 au 14 juin) a été l'occasion, pour les participants, de partager leurs connaissances, de nouer des partenariats stratégiques et de pister des réponses communes aux défis auxquels le monde fait face à la fois sur les plans économique, environnemental et géopolitique. La conférence devrait être sanctionnée par des recommandations pour une économie plus résiliente et plus compétitive. La conférence Gateway Africa, organisée du 13 au 14 juin courant à Marrakech, a tenu toutes ses promesses. Pour les participants, ce fut une grande manifestation qui a fait du Maroc un acteur incontournable sur le continent, mais aussi et surtout un partenaire de choix à l'échelle mondiale. Ce forum économique d'envergure est venu à point nommé pour montrer les atouts du Maroc en matière d'investissement mais également la résilience de son économie face aux défis et chocs mondiaux. Car au New Economy Gateway Africa de Marrakech, annoncé en novembre 2022 lors du forum annuel Gateway de Bloomberg à Singapour, il a été question des défis économiques actuels de la planète et de l'action climatique mondiale en faveur de l'Afrique. En la matière, le Maroc est une porte d'entrée pour l'action climatique. Ce fut une occasion pour le Maroc de mettre en lumière ses avancées en matière de transition écologique, qui ont été récemment consacrées par le Climate Change Performance Index (CCPI) dans son rapport 2023. Selon ce document, pour rappel, le Royaume a obtenu des résultats élevés dans trois catégories principales du CCPI, comme lors des deux précédentes éditions, notamment en émissions de gaz à effet de serre, consommation d'énergie et politique climatique. D'ailleurs, le rapport révèle aussi que ces performances ont valu au Maroc une 7ème place dans le classement, loin devant les trois autres pays africains en lice, à savoir l'Egypte (20ème), l'Afrique du Sud (44ème) et l'Algérie (48ème).Ce forum de haut niveau, qui a réuni plus de 200 décideurs économiques et politiques, nationaux et internationaux, s'est beaucoup penché sur les réponses à apporter aux défis actuels afin de contribuer à l'essor d'une Afrique durable.
Positionnement Il ne pouvait en être autrement avec une inflation endémique qui sévit dans le monde, la guerre russo-ukrainienne préoccupante, la famine qui menace, les coûts qui montent en flèche, les chaînes d'approvisionnement perturbées, les pénuries de maind'œuvre et la dépendance renouvelée aux combustibles fossiles, lesquelles menacent de mettre hors de portée les objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre. Un ensemble de questionnements qui ont été au centre des débats. Pour le Chef du gouvernement, le Maroc se positionne indéniablement bien avec une économie résiliente après s'être doté d'une Charte de l'investissement, visant l'émergence d'une nouvelle génération d'entrepreneurs et d'investisseurs, qui soutiendra l'expansion et l'implication du secteur privé. Dans ce cadre, le Maroc, fort de l'attractivité de son climat des affaires, fait l'objet d'une large reconnaissance internationale par plusieurs organismes et agences de notation témoignant de sa résilience et de sa stabilité politique, économique et sociale, a fait remarquer Aziz Akhannouch. Selon lui, le Royaume a bâti une économie diversifiée et solide, soutenue par des stratégies sectorielles visionnaires, des infrastructures aux meilleurs standards internationaux et des industries performantes. D'ailleurs, les secteurs marocains financier, agro-industriel, automobile, aéronautique, textile, pharmaceutique, et bien d'autres, font aujourd'hui figure de référence partout dans le monde. En organisant cette conférence à Marrakech, le Groupe financier américain a mis en évidence l'importance du dynamisme de l'économie du Maroc que le fondateur de Bloomberg, Michael R. Bloomberg, qualifie de « moteur régional ». Et quoi de plus parlant que de discuter des enjeux et défis de l'Afrique, aux portes même de l'Afrique, au Maroc. Un des pays les plus au fait des préoccupations du continent, en raison de sa contribution agissante et de son implication active dans ses affaires. Car le Maroc c'est aussi l'une des économies les plus représentatives du potentiel de l'Afrique. Plus qu'une passerelle, comme l'ont souligné les conférenciers, le Royaume agit comme une véritable locomotive économique et commerciale au service de l'Afrique, et un hub pour les flux de capitaux en direction des marchés africains, grâce à son ouverture sur le monde, ses politiques ambitieuses et inclusives, et ses réformes structurelles.
Prospérité partagée D'ailleurs, c'est à juste raison que le programme des deux jours de débats ont tourné autour des grands défis de l'économie mondiale, notamment l'augmentation des prix de l'alimentation et de l'énergie, les potentielles solutions et opportunités à développer sur le continent africain, sans oublier les deux domaines principaux, à savoir : la durabilité et la résilience. Le Maroc était bien placé pour abriter cet événement. En effet, fidèle à sa vocation africaine de par son engagement à consolider les relations de coopération et de solidarité avec les peuples et les pays d'Afrique, le Royaume n'a eu de cesse d'exprimer sa vocation africaine et son attachement à la prospérité partagée et au codéveloppement. Dans cette optique, l'Afrique est au cœur de ses stratégies de développement et la coopération Sud-Sud est une priorité dans ses relations bilatérales. A cet égard, le Maroc dispose d'une connaissance approfondie des réalités du continent et offre une vue d'ensemble sur les perspectives et les opportunités présentées par l'Afrique. Au-delà des problématiques africaines, New Economy Gateway Africa, à l'instar des événements mondiaux que le Maroc abrite chaque année, a une fois encore démontré le leadership du Royaume, sous la clairvoyance de Sa Majesté le Roi Mohammed VI. Pour rappel, cette 1ère édition africaine du prestigieux Bloomberg New Economy est organisée par le groupe média Bloomberg, leader de l'information économique et financière, en partenariat avec l'Agence Marocaine de Développement des Investissements et des Exportations (AMDIE). Enfin, ce forum économique de grande importance a été l'occasion, pour les participants, de partager leurs connaissances, de nouer des partenariats stratégiques et d'envisager des réponses communes aux défis auxquels le monde fait face à la fois sur les plans économique, environnemental et géopolitique. La conférence devrait être sanctionnée par des recommandations pour une plus résiliente et plus compétitive.