Le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, M. Taib Fassi Fihri, a réaffirmé, samedi à New York, la détermination du Maroc à poursuivre son étroite coopération avec les Nations Unies en vue de parvenir à une solution définitive à la question du Sahara dans le cadre du respect total de la souveraineté nationale et de l'intégrité territoriale du Royaume. "Le Maroc est déterminé à poursuivre son étroite coopération avec le Secrétaire général des Nations Unies et son Envoyé personnel, en vue de parvenir à une solution définitive à ce différend régional, dans le cadre du respect total de la souveraineté nationale et de l'intégrité territoriale du Royaume, à même de garantir à la région du Sahara l'autonomie, garante du développement, de la prospérité de sa population et de la gestion démocratique de ses affaires locales", a souligné le ministre à l'occasion du débat général de la 64ème session de l'Assemblée générale de l'ONU. M. Fassi Fihri, qui a réitéré la profonde conviction du Royaume de la nécessité d'activer le projet maghrébin et de surmonter les entraves à sa réalisation, a ajouté que c'est sur cette base, que "le Maroc a répondu avec sérieux, responsabilité et bonne foi aux appels du Conseil de sécurité pour la recherche d'une solution politique définitive et négociée au différend régional sur le Sahara marocain, et ce, à travers la soumission de son initiative courageuse d'Autonomie qualifiée de sérieuse et crédible par la Communauté internationale, en tant que base réaliste pour parvenir à une solution définitive de ce différend artificiel". "Avec la même détermination, le Maroc s'est engagé dans cette nouvelle dynamique, initiée par la proposition marocaine, et avec l'appui du Conseil de sécurité, dans le processus de négociations, tenu, sous l'égide des Nations Unies", a-t-il indiqué. Et de rappeler que "le Conseil de sécurité a appelé les parties, dans ses résolutions 1813 et 1871, à faire preuve de réalisme et d'esprit de compromis pour engager des négociations sérieuses et substantielles en vue de parvenir à une solution politique, définitive et négociée, en parfaite conformité avec le principe de l'autodétermination, principe qui ne saurait être l'apanage de quiconque, ni faire l'objet d'une interprétation sélective en vue de satisfaire des desseins inavoués". Le ministre a, par ailleurs, rappelé que SM le Roi Mohammed VI a "exprimé la volonté forte et inébranlable du Maroc de contribuer de bonne foi à l'édification de l'Union du Maghreb Arabe, la redynamisation de ses structures et le renforcement des relations entre ses cinq Etats membres, particulièrement, avec l'Algérie, pays frère, et ce compte tenu du rôle primordial que pourrait jouer ce groupement régional dans la réalisation de la stabilité et de la sécurité, dans les espaces africain, du Moyen-Orient et de la méditerranée". "Notre conviction de la nécessité d'activer le projet maghrébin, tel qu'exprimée par la volonté et les aspirations de ses peuples, n'a d'égale que notre volonté de surmonter les divergences qui entravent la réalisation des aspirations des peuples maghrébins et le renforcement des relations fraternelles entre ses cinq pays membres", a-t-il conclu.
Le Sénégal invite la communauté internationale à réfléchir avec le Maroc dans le cadre de sa proposition d'autonomie Le ministre d'Etat, ministre des Affaires étrangères du Sénégal, M. Cheikh Tidiane Gadio, a invité, vendredi à New York, la Communauté internationale à "réfléchir" avec le Maroc dans le cadre de sa proposition d'autonomie pour régler la question du Sahara. "Nous invitons la Communauté internationale à réfléchir avec le Maroc dans le cadre de cette proposition (d'autonomie) que nous trouvons positive, qui permet de régler le problème et d'aller de l'avant ", a déclaré à la MAP le chef de la diplomatie sénégalaise à l'issue d'un entretien avec le ministre des Affaires étrangères et de la coopération, M. Taib Fassi Fihri, insistant que cette proposition est "innovante, créative et ne fait pas du surplace". M. Tidiane Gadio, qui a rappelé que " beaucoup de choses ont été tentées" pour régler cette question, a qualifié de "courageuse l'attitude du Maroc" en faisant une nouvelle proposition.