Bureau Central d'investigation judiciaire (BCIJ) dévoile les premiers éléments de l'homicide perpétré par trois individus membre de Daesh ayant enlevé la vie au policier à Casablanca récemment. Détails. Après avoir démantelé le groupe des terroristes ayant tué et incinéré le cadavre du policier à Casablanca, le Bureau central d'investigations judiciaires (BCIJ) a organisé un point de presse, ce vendredi 17 mars à son siège à Salé, pour mettre en lumière les circonstances de ce crime perpétré par trois jeunes marocains qui avaient prêté allégeance à Daesh récemment.
Les trois individus en question dont l'Emir est âgé de 31 ans est connu pour ses multiples antécédents judiciaires dans des crimes de droit commun, dont le dernier antécédent remonte à 2013, quand il a été condamné pour vol avec violence, consommation de drogue et possession d'armes blanches sans motif légitime. Les deux autres ont 37 et 50 ans, tous déscolarisés et pratiquent la menuiserie d'aluminium comme profession. Les investigations des éléments du BCIJ ont pu conclure que les trois individus ont prêté allégeance à Daesh il y a presque un mois a précisé Habboub Cherkaoui, directeur du BCIJ. Les deux premiers se sont chargés de tuer le policier or le troisième s'est occupé de la mutilation du cadavre.
Selon le responsable, les trois individus avaient l'intention de rejoindre daesh au sahel, sauf que des empêchements financiers ont avorté leur objectif. Habboub Cherkaoui a délivré les constations de son département autour des circonstances de cette tuerie, en concluant que dernièrement les daeshistes ont changé de stratégie, en adoptant la tactique extrémiste individuelle pour concrétiser leurs projets terroristes. En témoignent les conclusions tirées de cette tuerie.
Selon le responsable, les trois individus après avoir neutralisé le policier, se sont accaparé de ses menottes et son pistolet pour un futur éventuel projet de braquage de banque que l'on projetaient auparavant, a-t-il précisé, et que les trois terroristes ont déjà choisi la banque ciblé et mené un repérage dans le périmètre de l'agence bancaire en vue d'un imminent braquage.
Le responsable a en outre fait savoir que le pistolet a été soumis à l'expertise de la branche scientifique qui a mené une enquête balistique sur cet outil, prouvant ainsi La non-utilisation du pistolet surtout qu'il était chargé de 5 balles. Les investigations se poursuivent jusqu'à présent dans le but d'identifier éventuellement d'autres acolytes dans ce crime.