La fête de l'école à Casablanca a connu des sit-in de protestation. D'abord à l'école Idrissi garçons à Bourgogne à Casa-Anfa et ensuite à l'école Wifak à Hay Hassani. C'est à l'occasion de la fête de l'école qui a coïncidé avec le mercredi 9 septembre que les élèves et parents d'élèves de l'école publique Idrissi garçons du quartier Bourgogne à proximité du quartier Lahjajma ont choisi de faire un sit-in. La cause de ce sit-in, d'après l'association des parents d'élèves, c'est un partenariat conclu par un ancien directeur avec l'Association Marocaine de Handicapés (AMH) donnant à cette dernière la possibilité de disposer un partie de l'établissement scolaire. « Ce partenariat nous a privé de trois classes ce qui a provoqué une situation de sureffectif qui a obligé l'administration de l'école à opter pour un emploi de temps impossible pour les élèves » soutient Saïd Dghouri président de l'association des parents d'élèves. De nombreuses correspondances ont été adressée par l'association des parents d'élèves à la délégation de Casa-Anfa mais aussi à l'Académie régionale de Casablanca pour exprimer la souffrance des enfants dans une école qui ne répond plus aux normes depuis des années avec le sureffectif, le délabrements de locaux, l'état lamentable des équipements sanitaires etc. L'école qui tombe en ruines devait connaître des travaux de réhabilitation mais il n'en fut rien. Plus grave les élèves sont privés de la jouissance de la cour de l'école qui représente l'un des constituant essentiels d'une école digne de ce nom. Ecole Wifak devenue annexe du Lycée Tarik Ibnou Ziad Le deuxième sit-in à l'occasion de la fête de l'école intervenu ce mercredi 9 septembre est celui des élèves et parents d'élèves de l'école publique Wifak à la délégation de Hay Hassani. Là les parents d'élèves s'élèvent contre la décision de déplacement de leur progéniture dans une autre école Chahid Laarbi Bennay pour deux raisons d'abord l'éloignement et ensuite le sureffectif puisqu'il s'agit de la concentration des effectifs de deux écoles dans une seule ce qui risque d'avoir des conséquences pédagogiques néfastes. Le déplacement des élèves s'explique par la décision de transformer l'école Wifak en annexe du lycée Tarik Ibnou Ziad. Ce dernier devait connaître des travaux d'agrandissement pour la construction de salles de classes supplémentaires chose qui n'a pas été faite. Du coup la carte scolaire de cette année prévoyait jusqu'à 70 élèves par classe dans ce lycée à moins de trouver de nouveaux locaux. C'est chose fait avec l'annexion de l'école Wifak. Au dépens des élèves de cette école disent les parents pris au dépourvu.