L'organisation de la phase finale a été confiée à la ligue de la Chaousia. En fin de compte, et malgré quelques dérapages d'ordre protocolaire, les organisateurs marquent un point. Les supporters de l'IRT ont pris le virage droit de la salle, ceux de l'ASS celui de la gauche. A l'applaudimètre ceux de Tanger étaient les plus bruyants, et plus nombreux lors du décompte final. • 21 juin, voilà une date qui fera date dans l'histoire de L'IRT et de l'ASS. Puisqu'à la même date pour la deuxième saison consécutive, la formation de Tanger tire le tapis sous les pieds des Slaouis. Avant le coup d'envoi de la finale (hommes), Samir Abâakil, arbitre de la rencontre, aux cotés de Mohamed Ziad et Mabrouk, a demandé a ce qu'on change les officiels de la table, chose qui n'a pas plu aux responsables de la ligue de la Chaouia. Il fallut l'intervention des uns et des autres pour voir les choses se calmer. Invités pour animer l'avant –finale, les minis –basketteurs du Widad et du Raja, ont été priés de rester dans les gradins. Il faut apercevoir le visage de ces jeunes pour comprendre le désarroi qu'ils ont senti. A quoi sert le jury d'appel s'il ne peut prendre aucune décision sur place ? C'est le moins que l'on puisse dire, après que la réserve déposée de l'IRT par le capitaine de l'ASS. D'après l'un des membres du jury, la décision revient à Ahmed. Assermouh président de la commission des statuts et règlements. Mais, il semble que M. Assermouh a préféré suivre la finale devant son petit écran, que de venir se mouiller dans la cohue de la phase finale. Il y a le FUS qui a remporté le championnat quatre fois de suite (de 69 a 73), c'était l'époque des Laghrissi,Feu Lyamani, Cherradi, Bel Lagnaoui, Dinia, El Oufir, Houari, mais l'équipe qui détient le record pour avoir remporter de manière consécutive le championnat, l'USM, sept fois (1952 à 1958). C'était aussi l'époque des Guy Saveny, Yves Monthus, Robert Laville, Georges Dahan pour ne citer que ceux-là. • Premier club qui a remporté le premier titre officiel du championnat du Maroc après l'indépendance, l'Alliance de Casablanca (56-57), avec les Benoualid, Méchaly, Abibol, Benazra, Benacoun. Un homme averti en vaut deux. Le joueur de l'IRT, Papis Diop, dans ses déclarations avant la finale, avait dit « Que l'ASS à intérêt à se préparer, ce qui va venir sera difficile. » Ce qui est vrai, Dimanche, la phalange de l'ASS été désemparée, devant l'entrain et la vivacité des coéquipiers de Papis. Depuis qu'il a pris les manettes techniques de l'ASS, après le départ de Rachid Yatribi, le coach Mustapha Chiba, a accumulé victoire sur victoire, avec comme cerise sur le gâteau la Coupe du Trône. Mais Dimanche, il a perdu le match qu'il ne devait pas perdre. Ce sont les contraintes du sport. Victime d'une blessure, le pivot de l'IRT, Hicham Abdelmalek, a suivi la finale depuis les tribunes. Alors que le tableau de marque affichait 47-42 en faveur de l'IRT, une rixe a failli éclater sur le banc de touche de l'IRT, entre Saïd El Fath et Saïd Boustout, il a fallu l'intervention du staff technique pour calmer les esprits, et au même moment où Merouane avait réussi un panier à trois points (50-42) .Depuis on commença à penser à la fête. Après leur victoire en finale, les joueurs de l'IRT, devaient passer la nuit à la métropole économique pour rentrer de manière officielle le lundi à Tanger, mais il semble que les autorités de la ville ont préféré que la délégation de l'IRT regagne le soir même la ville du détroit. En remportant le championnat chez les garçons et les filles dans la même saison, l'IRT rejoint le FUS au palmarès (2001-2002). Le coup de sifflet des arbitres de la finale, a donné lieu à un véritable désordre sur l'aire du jeu. Au point que l'on se croyait dans un souk, que dans une salle de sport. Au point que les joueurs avaient du mal pour se frayer le chemin pour accéder à la tribune d'honneur. Devant l'absence d'une personne de la trempe de Hadj M'Hamed R'Bila, la tribune officielle a connu un véritable remue –ménage. Pour le coach national, le Français Francis Jordan, la clé du succès de l'IRT en finale, se trouvait entre les mains du duo Khalfi –Merouane. Deux joueurs qui ont su comment gérer le ballon et le temps. Mais pour l'ex. coach national ; le Français Jean Paul Rebatet, la défaite de l'ASS, est dûe à un manque de concentration à l'approche du cercle, aussi par le choix de certains joueurs en défense. Après la finale, la joueuse de l'IRT, Zineb Lahdiri, rejoint au livre d'or du basket-ball national féminin, les sœurs Hanafi, Fatima Cherki, Nezha Latrach, Fikria, Laila El Oufir, Soussi Habiba, entre autres. 200.000,00dhs (deux cent mille dhs) c'est le montant attribué a l'équipe vainqueur du championnat, le dauphin reçoit le montant de 120.000,00 dhs (cent vingt mille dhs), pour la troisième place 80.000,00dh (quatre vingt mille dhs) la quatrième place 40.000.00 dhs (quarante mille dhs). Les arbitres de la finale ont refusé de toucher les frais alloués par la fédé. Ils ont jugé que le montant était dérisoire. Après le coup du sifflet final de la partie entre l'IRT et l'ASS, devant la horde, le service d'ordre présent à la salle, ne savait plus où donner de la tête pour maîtriser la situation. Une fois encore, les pseudos supporters par leurs actes de vandales, ont gâché la fête de la grosse balle orange. Il faut remonter à la saison 1999-2000 chez les filles, pour voir une équipe Casablancaise sur la première marche du podium, c'est la formation du TSC. Le meilleur réalisateur de la finale (Hommes) : Idrissi Younes (IRT) avec 16 points. La palme du MVP revient à Merouane Kechrid (IRT) La phalange de la finale : Merouane Kechrid (IRT), Khalfi Mustapha (IRT), Papis (IRT), BASIC Yougoslav(ASS), Drissi Younes (IRT) Coach : Nizar Mesbahi.