L'Union Générale des Travailleurs du Maroc (UGTM), avec la participation de la Fédération Nationale de la Santé, a organisé, les 16 et 17 septembre, une rencontre de son Bureau national afin de se concerter sur les perspectives d'avenir pour la nouvelle reforme de la Santé. L'idée est également de recommander des mesures visant à améliorer les conditions de travail des professionnels de la Santé, à même de parer à la fuite des cerveaux et renforcer l'attractivité du secteur. Dans ce sillage, Fatiha Khartal, membre de l'UGMT, a exprimé sa satisfaction de la marche du dialogue social, soulignant que l'Union est toujours prête au dialogue constructif avec le gouvernent, en faveur de la classe ouvrière. Au vu de l'importance de la réforme du secteur de la Santé, une large partie de la rencontre a été consacrée à la proposition de solutions tangibles visant l'amélioration des conditions des travailleurs de la Santé. Aussi, l'accent a été mis sur la nécessité d'une nette augmentation des salaires des médecins exerçants et de l'ensemble du corps médical. Autre point revendiqué consiste en la révision de l'âge maximum pour la garde de nuit des médecins et infirmiers. De même que l'indemnisation des dommages pour les accidents de travail et des erreurs médicales pour les médecins, infirmiers et anesthésistes. La rencontre avait également pour objectif majeur de défendre les intérêts de la classe ouvrière en mettant en efficience les mises à jour du dialogue social, tenu le 30 avril dernier, entre le gouvernement, les syndicats et les patronats. A cet égard, Youssef Alakouch, Secrétaire général de la Fédération Autonome de l'Enseignement, a tenu à rappeler les mesures phares de cet accord portant principalement sur : - L'augmentation du SMIG de 10% sur deux ans en ce qui concerne les secteurs de l'industrie, du commerce et des services. Et dans le même sens la hausse du SMIG pour le secteur public à 3.500 DH par mois ; - Concernant la Fonction publique, la suppression de l'échelle 7 pour les fonctionnaires appartenant aux catégories d'adjoints administratifs et assistants techniques ; - La hausse des allocations familiales pour les quatrième, cinquième et sixième enfants dans les secteurs public et privé, lesquelles passent de 36 à 100 DH par mois ; - La révision des conditions nécessaires pour bénéficier de la pension de vieillesse : le nombre de jours de cotisations retenu passe de 3.240 à 1.320, et le droit à un congé paternel de 15 jours payés dans la Fonction publique. Selon Alakouch, cette rencontre a été aussi l'occasion de définir clairement les résultats du dialogue social tenu en septembre 2022, de revoir le contenu des accords et, finalement, d'apporter des explications sur les points qui restent encore ambigus.