Le SMIG est au menu du Conseil de gouvernement qui se tiendra demain jeudi sous la présidence du Chef du gouvernement Aziz Akhannouch. Dans un contexte inflationniste qui ravage davantage le pouvoir d'achat, une augmentation du SMIG est plus que jamais judicieuse, d'autant que les salaires sont assez longtemps restés figés. Le dialogue social instauré et suivi depuis quelques années a apporté enfin ses fruits en avril dernier. Un accord a été signé entre le gouvernement, la CGEM et les centrales syndicales les plus représentatives. En vertu de cet accord, le salaire minimum légal (SMIG) pour une heure de travail pour les professions libérales et les secteurs de l'industrie et du commerce passera de 14,81 DH l'heure à 15,55 DH l'heure à partir de septembre 2022, et de 15,55 DH à 16,29 DH l'heure à partir de septembre 2023. Au même titre, le salaire minimum légal pour une journée de travail dans le secteur de l'agriculture sera de 84,37 DH au lieu de 76,70 DH, à partir de septembre 2022. Puis de 88,58 DH au lieu de 84,37 DH à partir de septembre 2023. Enfin pour le secteur public, le SMIG passera de 3.000 à 3.500 DH par mois. Le prochain Conseil de gouvernement examinera sept projets de décret, dont le premier porte fixation du montant du salaire minimum légal dans l'industrie, le commerce, les professions libérales et l'agriculture, indique un communiqué du Département du Chef du gouvernement. Le deuxième projet porte statut particulier des fonctionnaires de l'Administration des douanes et impôts indirects, alors que le troisième modifie et complète les deux décrets relatifs aux statuts particuliers des corps interministériels des assistants techniques et des assistants administratifs, poursuit le communiqué. lui, modifie le décret instituant une allocation de hiérarchie administrative en faveur des personnels des cadres d'administration centrale, du personnel commun aux administrations publiques et des personnels des cadres particuliers de certains départements ministériels, tandis que le cinquième modifie le décret fixant les conditions d'avancement du personnel de l'Etat dans le grade ou le cadre, ajoute la même source. Le sixième projet complète le décret portant statut particulier du corps interministériel des ingénieurs et des architectes et le septième projet modifie le décret fixant les conditions d'attribution des prestations familiales aux fonctionnaires, personnels militaires et agents de l'Etat, des municipalités et des établissements publics.