L'Association marocaine des investisseurs en capital (AMIC) et Fidaroc Grant Thornton viennent de publier la 3ème édition du « Rapport d'Impact du Capital Investissement au Maroc - Exercice 2021 ». Un document qui donne l'évolution et l'attractivité du capital investissement. Dans ce rapport, on relève qu'à fin décembre 2021, 140 entreprises sont accompagnées par le capital-investissement marocain dont 48% sont des start-up et 52% des PME. Une diversité et pluralité que l'on observe à tous les niveaux. Durant la même année, le document de l'AMIC et de Fidaroc Grant Thornton que le chiffre d'affaires des entreprises investies enregistre une croissance significative (+27,6%), tiré par certains secteurs et des effectifs qui ont augmenté de manière considérable (+19,1%). Ce qui constitue une satisfaction de cette institution. Et qui ajoute qu'au 31 décembre 2021, l'échantillon des 72 entreprises marocaines ayant répondu à l'enquête affiche un chiffre d'affaires de 27,8 milliards de dirhams (MMDH) et emploient 39.541 salariés. Dans le même sillage, la croissance de leur chiffre d'affaires est de +27,6% alors que celle du PIB national augmente de +7,4% alors que le chiffre d'affaires des start-up affiche le plus fort taux de croissance qui progresse de 56% à 63%. Par secteur, le rapport indique la croissance du chiffre d'affaires la plus forte viennent de la Construction/ BTP (+39 %), les Services (+36%) et la Distribution et Négoce (+24%). Sur un autre plan, on relève que l'adoption d'une politique RSE formalisée par plus de la moitié des sociétés de gestion poursuit sa tendance haussière. Ainsi, 65% d'entre elles intègrent des indicateurs chiffrés pour mesurer leurs engagements dans le cadre de la politique RSE (parité, empreinte carbone, actions locales et autres), lit-on dans le rapport. Amélioration de la gouvernance A cet effet, poursuit-il, les entreprises investies affichent une amélioration significative de leurs indicateurs RSE entre la date de la prise de participation et la date de cession (ou à fin 2021 pour les entreprises encore investies par les fonds). Tandis que la quasi-totalité des entreprises investies répond à terme aux exigences des fonds d'investissement en matière d'amélioration de la gouvernance et de mise en place d'outils de communication et de transparence financière. Pour les rédacteurs du document, la parité entre femmes et hommes se maintient tant au niveau des équipes de gestion que dans les sociétés investies. A cette même occasion, ils font observer que les entreprises investies présentent une contribution fiscale (TVA, IR, IS et autres impôts et taxes) plus importante entre l'année d'entrée et l'année de sortie du fonds (ou 2021 pour les entreprises encore investies). Enfin, le document de l'AMIC Fidaroc Grant Thornton fait ressortir que sur près de 150 PME accompagnées entre 2000 et 2021, la contribution fiscale du secteur a augmenté de plus de 2,6 MMDH pour une durée moyenne de détention de 6 ans. Ce qui présage un bon cru pour l'année 2002. W. S.