L'efficacité énergétique représente un axe prioritaire de la transition énergétique dans notre pays. Leila Benali, ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, a tenu une conférence de presse, ce vendredi 15 avril dans la capitale, dédiée au plan d'action du gouvernement en matière de sécurité énergétique. Face à une crise énergétique en cours, la tutelle organise une conférence de presse consacrée au plan d'action du gouvernement dans le domaine de l'énergie pour répondre aux défis urgents de sécurité énergétique d'aujourd'hui, y compris l'importance d'accélérer la transition vers une énergie propre comme élément clé de la solution.
En effet, le Maroc continue de plaider en faveur des énergies renouvelables aux niveaux régional et international. La ministre a évoqué l'entrée prévue du Maroc sur le marché international du gaz naturel liquéfié, notant que l'annonce de la date des premières livraisons est attendue dans les prochains jours, et qu'il y a eu un engouement pour le marché marocain. "Nous avons reçu des dizaines de réponses. Il s'agit de contrats à moyen terme», a relevé Benali.
Le Maroc vise à produire 80% de son énergie électrique à partir de sources renouvelables d'ici 2050, et ce en adoptant une série de changements au niveau des systèmes de production de l'énergie et sa consommation.
Afin d'accélérer la transition énergétique dans ses volets essentiels, dont l'efficacité énergétique, l'électricité et les carburants, la tutelle a fixé quatre objectifs pour la stratégie énergétique nationale, à savoir la généralisation de l'accès à l'énergie avec des prix compétitifs, l'assurance de l'approvisionnement en énergie, la protection de l'environnement, et le contrôle de la demande.
Pour atteindre son objectif, le gouvernement a travaillé sur l'expansion de son infrastructure d'énergie renouvelable, l'augmentation de ses capacités énergétiques et la priorisation de la coopération bilatérale dans les énergies renouvelables menant à la signature d'accords de coopération avec des partenaires stratégiques.
La ministre a également souligné les cinq orientations de cette stratégie qui vise dans un premier lieu à réduire la consommation d'énergie et diminuer les coûts qui y sont associés. Son premier pilier est "la variation des sources énergétiques et l'adoption de choix technologiques fiables". Le deuxième est celui de "faire de l'efficacité énergétique une priorité nationale".
La stratégie adoptée est basée également sur le renforcement de l'inclusion régionale via des liens énergétiques, l'adoption des principes du développement durable, et la mobilisation des ressources énergétiques nationales grâce au développement croissant des énergies renouvelables.
La réunion était également l'occasion de réaffirmer le rôle de premier plan des infrastructures en matière de soutien des engagements des acteurs à réduire les émissions de gaz à effet de serre et à atteindre la sécurité climatique et énergétique.