Grande proie de la conjoncture, le secteur de l'artisanat a besoin d'une bouée de sauvetage pour amortir les effets ravageurs de la crise. Face aux députés, la ministre de tutelle, Fatim-Zahra Ammor, a indiqué, lundi, que la relance repose sur deux axes liés à la structuration du secteur et au développement de l'offre et de la commercialisation. En réponse à une question sur la stratégie de la tutelle pour relancer le secteur de l'artisanat, la ministre du Tourisme, de l'artisanat et de l'économie sociale et solidaire, Fatim-Zahra Ammor, a indiqué qu'elle repose sur deux axes liés à la structuration du secteur et au développement de l'offre et de la commercialisation.
S'agissant du premier axe, il comprend la création de la plateforme électronique du Registre National de l'Artisanat (rna.gov.ma), conformément aux textes applicables de la loi 50.17 portant sur l'organisation du secteur de l'Artisanat, au profit de 172 métiers, a précisé la ministre, notant que l'inscription au RNA permettra aux artisans de bénéficier de l'Assurance Maladie Obligatoire (AMO), moyennant une cotisation mensuelle de 135 dirhams pour la couverture sociale de toute la famille, pour ceux qui ne sont pas soumis au régime de la contribution professionnelle unique, l'auto-entrepreneur et la comptabilité.
Le deuxième axe de cette stratégie comprend, quant à lui, des programmes d'appui et de réhabilitation des infrastructures, a indiqué Ammor, notant que 64 infrastructures sont en cours de réalisation.
Par ailleurs, la ministre a relevé que le ministère a élaboré une nouvelle approche pour un développement global du produit, de l'approvisionnement en matières premières, à la commercialisation, en passant par la production, avec un montant total de 48 millions de dirhams, dans une première étape.
En ce qui concerne la formation, le ministère œuvre, selon la même source, à augmenter la capacité d'accueil de 16.000 actuellement à 30.000 places à horizon 2026.