Après une qualification difficile à la Coupe du Monde, Vahid Halilhodžić subit une campagne médiatique acharnée, appelant à le détrôner du poste de sélectionneur national. Les raisons étant presque toutes établies : malentendus avec certains membres de l'équipe nationale, prestation moyenne et élimination précoce de la CAN 2021, entre autres. Le moment de cet « inclément » châtiment médiatique fait naître plusieurs questions : pourquoi a-t-on eu cette patience d'attendre deux mois après la CAN avant de revendiquer son départ ? Cette campagne anti-Vahid a-t-elle des visées extra-sportives ? Et si tous ses problèmes avec les joueurs se résolvent, restera-t-il sur le banc des Lions de l'Atlas ? Au lendemain de l'amère élimination contre l'Egypte au titre des quarts de finale de la CAN 2021, plusieurs voix se sont élevées réclamant la résiliation du contrat de l'entraîneur septuagénaire. Une vague de critiques qui s'est rapidement calmée - ou apparemment reportée - après l'appel au calme de la FRMF qui a préféré ne pas déstabiliser le groupe avant un match barrage contre la RDC et qui, en vertu de son contrat avec l'entraîneur, aurait eu toute la légitimité de mettre fin à l'aventure du Bosniaque qui n'a pas pu qualifier la sélection aux demi-finales de la CAN. A cela s'ajoute la sagesse dont ont fait preuve presque tous les médias nationaux qui l'ont ''légèrement'' fait saigner, sans pour autant causer une hémorragie qui nous aurait écarté du Mondial de Qatar. Vahid Halilhodžić, après plus de deux ans et demi à la tête de la direction technique des Lions de l'Atlas, n'est pas parvenu à faire ses preuves et à laisser les Marocains espérer, au Qatar, une participation meilleure à ce que les Lions ont pu faire en Russie il y a quatre ans. Time to say goodbye, Amen ! Achraf EL OUAD