Pour mieux faire connaissance avec l'adversaire d'aujourd'hui, on vous présente le sujet suivant. Il est publié sur le site "médiacongo.net" sous le titre « les armes secrètes de la RDC face au Maroc ». Le média congolais y dresse en détails le portrait de plusieurs joueurs : « Afin de tenter l'exploit de jouer le mondial, dont ils sont privés depuis 48 ans, les léopards ont étoffé leur tanière par des joueurs moins médiatisés certes, mais dont l'apport peut faire pencher la balance.
Yoane Wissa
Agé de 26 ans, Yoane Wissa honorera sa toute première sélection en match officiel face au Maroc. Déjà buteur face à la même sélection, en match amical en 2020, l'attaquant de Brentford FC (Premier League anglaise) devra affronter le match de ce vendredi avec plus d'aisance. Auteur de 7 buts en club cette saison, Wissa est loin d'être un joueur de seconde zone. Explosif sur les côtés, le natif de Villeneuve-Saint-Georges (France) est doté des capacités susceptibles de faire mal à n'importe quelle défense. Drible, vitesse, endurance physique et justesse face au but sont en majeure partie les atouts dont peut se prévaloir Yoane Wissa. Au cas où il jouissait de la confiance d'Hector Cùper, le néo-léopard devrait sans doute faire partie des éléments clés de la ligne offensive des léopards. Pourquoi pas, réitérer son exploit du match amical, en inscrivant un but !
Un autre poison dont très peu de gens parlent à l'échelle internationale, c'est bien Théo Bongonda. Disparu des radars depuis son retour en championnat belge, Bongonda semble n'avoir rien perdu de son talent de Celta Vigo. Du haut de ses 26 ans, Théo Bongonda est compté parmi les serials buteurs de la Jupiler Pro League, avec 10 réalisations en championnat. Honorant également sa première sélection en match officiel, l'attaquant du KRC Genk devra sans doute faire partie des Onze léopards qui débuteront face aux lions de l'Atlas le vendredi. Dribleur né, Théo Bongonda est aussi habile dans la construction du jeu et efficace devant le but. A la suite de son premier match avec la sélection, en amical face au Bahreïn, l'ailier avait épaté le public congolais, qui n'avait pas hésité à le surnommer « le Messi congolais ».
Pelly – Ruddock Mpanzu :
Il est rare que le travail des milieux à vocation défensive soit mis en évidence dans un match de football. Ils sont pourtant au centre de la bonne prestation de l'ensemble de l'équipe. Pour cette double confrontation, face au royaume marocain, la RDC a fait appel à un élément susceptible d'apporter plus de souffle dans l'antre-jeu de son ossature. Il s'agit de Pelly – Rudock de Luton Town, un club de Championship en Angleterre. Puissant physiquement, Mpanzu sera un pion de prédilection pour Hector Cùper, dont l'ADN du jeu repose sur l'apport défensif de tous les joueurs. Dans son traditionnel schéma 4 – 4 – 2, le technicien argentin pourra-t-il donner plus de responsabilité au léopard de 28 ans, en compagnie d'Edo Kayembe (Watford, Premier League) ? S'il opte pour un milieu en trapèze, les deux profils pourraient se compléter sans faille. Lire aussi Match RDC-Maroc: Meschack Elia arrive ce jeudi à Kinshasa, après l'implication de Tshisekedi Toutefois, l'un des deux pourrait céder la place à Merveille Bope Bokadi (Standard de Liège) avec l'espoir de jouir de la confiance du coach au prochain match, qui interviendra le 29 mars en terres marocaines. Quelques retours de taille
Contrairement à la phase précédente, la RDC comptera cette fois-ci sur des joueurs qui n'avaient plus porté les couleurs nationales depuis plusieurs mois. Parmi eux, les regards seront braqués sur Meschack Elia, Paul-José Mpoku, Vital Nsimba et Chris Mavinga. Absent aux précédentes rencontres suite à un problème non limpide, qui l'opposerait à la sélection, Meschack Elia est finalement de retour en sélection, même si son éligibilité reste hypothétique. Néanmoins, en cas d'éligibilité, l'attaquant de Young Boys de Bernes poserait davantage de problèmes à la défense marocaine, vu son explosivité, et son physique hors-pair. Mpoku, quant à lui, il a toujours pour exclusivité ses balles arrêtées, précises et bien confectionnées. Il apportera également un plus dans la construction du jeu, côté congolais. Par ailleurs, les défenseurs Nsimba et Mavinga seront une valeur sûre pour la sélection. Très en vue cette saison avec Clermont foot, en ligue 1 française, Vital Nsimba est un bon substitue pour Arthur Masuaku, sur le côté gauche de la défense. Chris Mavinga, lui, pourra être très sollicité au vu de sa polyvalence dans l'arrière-garde. Les léopards sont plus que jamais proches d'une coupe du monde, après plusieurs tentatives ratées. Eliminés de justesse en 2018, suite à leur déconfiture à Kinshasa face à la Tunisie (2-2), les congolais devront cette fois croiser les fers avec une autre écurie maghrébine.
Il convient de rappeler que la seule fois où la République Démocratique du Congo s'était qualifiée à une phase finale de Coupe du Monde, en 1974, elle avait éliminé le Royaume du Maroc au barrage. L'exploit sera-t-il réitéré ? La réponse est à attendre d'ici mardi.