Le bon déroulement des scrutins du 8 septembre et la qualité de leur organisation ont suscité des réactions positives de la part de nombreux observateurs et diplomates internationaux, notammen L'UE qui a hâte de reprendre le dialogue avec le futur nouveau gouvernement marocain. L'Union européenne a confirmé, samedi, qu'elle suivait avec « beaucoup d'attention » la tenue des élections au Maroc soulignant la "participation accrue" des citoyens à ces échéances, comme l'a confirmé le porte-parole de l'UE Peter Stano. « L'UE a hâte de s'engager avec le nouveau gouvernement, les autorités et le parlement marocains, afin de continuer à renforcer notre partenariat euro-marocain pour une prospérité partagée dans tous les domaines d'intérêt, conformément à la déclaration conjointe de 2019 », a indiqué le porte-parole dans une déclaration.
Peter Stano a confirmé que le haut représentant de l'Union européenne pour les affaires étrangères et la sécurité, Josep Borrell, s'est déjà entretenu avec le ministre des affaires étrangères, Nasser Bourita, « pour discuter des sujets d'intérêt mutuel, et parmi lesquels aussi les élections ».
Ce mercredi, le Maroc a organisé, pour la première fois dans l'histoire démocratique de ses institutions, trois élections en une journée (législatives, municipales et régionales) marquées par un taux de participation de 50,35% au niveau national. L'afflux de citoyens aux commissions électorales, comme d'habitude, a été énorme, notamment dans les Provinces du Sud du Royaume, où le taux de participation s'est élevé à 66,94% dans la région de Laâyoune-Sakia El Hamra, 63, 76% dans la région de Guelmim-Oued Noun et 58,30% dans la région de Dakhla-Oued Eddahab.
Suite aux résultats, le roi Mohammed VI a désigné le secrétaire général du RNI, Akhannouch, nouveau chef du gouvernement et lui a confié la mission de formation du nouveau gouvernement du pays. Selon la constitution marocaine de 2011, notamment l'article 47, le roi choisit le Premier ministre parmi le parti qui obtient le plus grand nombre de sièges aux élections législatives.
Les élections ont reçu les éloges de plusieurs observateurs internationaux qui ont déclaré qu'elles se sont déroulées dans les « meilleures conditions ».