À l'instar de la Turquie, l'Italie et la Grèce, c'est au tour de l'Algérie d'être en proie d'une cinquantaine d'incendies attisés par un épisode de canicule ont débuté lundi soir en Kabylie, faisant sept personnes et trois blessées, selon les autorités forestières locales. Une cinquantaine d'incendies attisés par un été caniculaire ont débuté lundi 9 août dans la soirée dans le nord de l'Algérie, notamment en Kabylie, tuant sept personnes, a déclaré le ministre de l'intérieur algérien, Kamel Beldjoud. « Nous déplorons malheureusement sept décès. Six dans la région [Tizi-Ouzou] et un à Sétif », dans le nord, a déclaré le ministre algérien, qui s'est rendu à Tizi-Ouzou, l'une des villes les plus peuplées de Kabylie, accompagné d'une délégation ministérielle. Ces feux surviennent au milieu d'un été caniculaire marqué par une raréfaction des pluies. Le barrage le plus important de la région, celui de Taksebt, est pratiquement à sec. Les services météorologiques prévoient des températures pouvant aller jusqu'à 46°C pour les journées de mardi et mercredi. Alerte rouge pour l'humanité ! Les incendies qui se multiplient à travers la planète notamment en Grèce, en Turquie ou encore en Californie , sont associés à divers phénomènes anticipés par les scientifiques en raison du réchauffement de la planète. L'augmentation de la température, la multiplication des canicules et la baisse des précipitations par endroit sont la combinaison idéale pour le développement de gigantesques incendies.
Ceci n'est autre qu'un tableau sombre du monde, celui de catastrophes climatiques en cascade si l'humain continu à brûler des combustibles fossiles à un rythme élevé, mais aussi de changements irréversibles, comme la montée des océans ou la fonte des glaces, mais que l'humain pourrait rétablir avec une économie verte et une « croissance verdâtre ».