Deux cas d'infections au variant indien ont été détectés à Casablanca, nous indique une source sûre, soulignant que les cas contacts sont négatifs, toutefois ils restent en surveillance. Cette souche du Covid, vient s'ajouter aux multiples variants qui circulent déjà dans le territoire national, notamment à la souche B.1.1.7, communément connue sous le nom du variant britannique, et qui a fait des ravages dans la ville de Dakhla.
Si très peu de données sont actuellement disponibles sur les caractéristiques du variant indien, il a été repéré pour la première fois le 5 octobre 2020 près de Nagpur, dans le centre de l'Inde, qui connait une flambée épidémique. Pour l'heure, le lien entre le variant indien et la détérioration subite de la situation en Inde n'est pas encore scientifiquement établi. A ce stade, même si ce variant suscite encore des interrogations, l'Agence sanitaire mondiale de l'ONU ne sait pas encore si « les rapports faisant état d'une mortalité élevée sont dus à la gravité accrue du variant, à la mise à rude épreuve des capacités du système de santé en raison de l'augmentation rapide du nombre de cas, ou aux deux ». Le variant indien du nouveau coronavirus, désigné comme VOIs et de son nom scientifique B.1.617, a été détecté dans plus de 1.200 séquences de génome dans « au moins 17 pays », a annoncé mercredi l'Organisation mondiale de la santé (OMS). La plupart des échantillons « viennent d'Inde, du Royaume-Uni, des Etats-Unis et de Singapour », a précisé l'OMS dans son dernier bulletin épidémiologique hebdomadaire sur la pandémie. En attendant, des modélisations préliminaires de l'OMS basées sur les séquences soumises montrent que « le B.1.617 a un taux de croissance plus élevé que les autres variants en circulation en Inde ». Ce qui suggère « une plus grande contagiosité », assure l'OMS, qui laisse toutefois le variant indien dans la catégorie des « variants d'intérêt » et non des « variants préoccupants » comme les variantes britannique, sud-africaine et brésilienne.