Le premier Masters 1000 de la saison a démarré sur les chapeaux de roue sur le dur de Miami où plusieurs ténors ont séché ce rendez-vous Si de nombreux joueurs ont décidé de faire l'impasse sur le Masters 1000 de Miami, qui a ouvert ses portes depuis mercredi, la nouvelle génération a tenu à faire le déplacement, en commençant par le nouveau n°2 mondial et récent vainqueur de l'ATP 250 de Marseille, le Russe Daniil Medvedev, qui se pointe en pôle position pour faire partie des vainqueurs potentiels du tournoi floridien. Dans ce registre, on peut ajouter son compatriote Andrey Rublev, le Grec Stefanos Tsitsipas ou encore l'Allemand Alexander Zverev, qui vient de décrocher, à Acapulco, le 14e titre de sa carrière, en battant en finale... un certain Tsitsipas.
Le premier coup de tonnerre !
Mais les semaines se suivent et ne se ressemblent pas pour l'Allemand qui reste derrière le premier coup de tonnerre de ce Masters en s'effondrant vendredi pour son entrée en lice au 2e tour. Pourtant le n°6 mondial a bien débuté la rencontre avant de perdre le fil face au jeune Finlandais Emil Ruusuvuori (21 ans et 83e mondial) vainqueur en trois sets (1-6, 6-3, 6-1) et 2h04 de jeu. Pour les autres cadors, ce fut presque une formalité pour regagner les seizièmes de finale, à l'exception du n°8, le Belge David Goffin battu par l'Australien de 29 ans, James Duckworth, en deux petits sets (6/3, 6/1). Une nouvelle défaite pour le Belge, après celle du premier tour au tournoi de Dubaï face à Kei Nishikori. Demi-finaliste en 2016 en Floride, le n°13 ATP n'a pas fait le poids face au... 104e mondial qui n'a pas perdu de temps puisqu'il s'est imposé en 1h17 de jeu. Il s'agissait du premier duel entre les deux joueurs qui a basculé en faveur de l'Australien qui n'a jamais atteint une finale sur le circuit ATP et qui ne dispute plus généralement que le circuit Challenger.
Les meilleures au rendez-vous
Du côté du charme et de l'élégance, il y a moins de forfaits pour ce deuxième WTA 1000 de la saison, après celui de Dubaï qui a connu la victoire de l'Espagnole Garbiñe Muguruza. Lauréate des deux derniers Majeurs, l'US Open et l'Open d'Australie, Naomi Osaka fait figure de favorite. La Tchèque Karolina Pliskova, l'Américaine Sofia Kenin ou encore la Canadienne Bianca Andreescu sont bien en Floride. Tout comme la tenante du titre l'Australienne, Ashleigh Barty, l'Ukrainienne Elina Svitolina ou encore la Roumaine Simona Halep. Seule la légende vivante américaine, Serena Williams, en raison d'une récente opération de «chirurgie buccale», manque à l'appel. À l'écriture de ces lignes, toutes les têtes de série avaient, déjà, regagné les seizièmes de finale bien que quelques unes sont passées, vraiment, par les mailles du filet pour honorer leur statut de favorites.