Les rideaux se sont baissés dimanche sur le premier Grand Chelem de la saison avec les deux dernières finales majeures du tournoi Sur la Rod Laver Arena baignée de soleil et de nouveau ouverte au public, après la levée du confinement de l'Etat de Victoria, on a joué, hier dimanche, la dernière rencontre du tableau «Simples messieurs». Une finale entre le tenant du titre, Novak Djokovic, et le Russe Daniil Medvedev. Voir par ailleurs. Mais la veille, samedi, c'était au tour des dames de clôturer leur tableau à l'issue de la finale qui a mis aux prises la Japonaise Naomi Osaka et la nouvelle venue Américaine Jennifer Brady. Une finale qui a confirmé la suprématie de la n°3 mondiale, vainqueur par 6/4, 6/3, devenant ainsi la reine de Melbourne en tout point de vue. Pour se qualifier, l'Américaine (24e mondiale) a vaincu la résistance de la Tchèque Karolina Muchova (27e) 6-4, 3-6, 6-4 pour se qualifier pour sa première finale de Grand Chelem. Elle a eu, quand même, besoin de cinq balles de match pour conclure. À 25 ans, Brady avait pour meilleur résultat en Grand Chelem sa demi-finale du dernier US Open, perdue face à... Osaka. Cette dernière qui, un peu plus tôt, s'est montrée trop forte pour Serena Williams (11e), qu'elle a terrassé en deux sets 6-3, 6-4 et une heure et quart de jeu. Vainqueur, déjà, en 2019 ici même à Melbourne, la Japonaise a, une nouvelle fois, brisé la quête de Serena Williams de conquérir un 24e sacre historique en Grand Chelem pour viser son quatrième trophée majeur. Avec l'art et la manière Et ce le fut, avec l'art et la manière, pour décrocher, à 23 ans, un quatrième titre du grand chelem en autant de finales, bien qu'elle a connu un petit passage à vide dans la seconde partie de la première manche avant de prendre, après, le dessus sur la résistance de Brady. En effet, sans jouer son meilleur tennis, la Japonaise était au-dessus de la rencontre dans tous les compartiments du jeu pour boucler la finale qui a été, presque, à sens unique. Avec cette victoire, l'ancienne n°1 mondiale, lauréate également des US Open 2018 et 2020 ainsi que de l'Open d'Australie 2019, a retrouvé, depuis hier lundi, le 2e rang mondial, tandis que l'Américaine a grimpé au 13e rang, son meilleur classement de sa carrière. Et de deux pour Mertens et Sabalenka En double dames, la Belge Elise Mertens et la Biélorusse Aryna Sabalenka ont remporté, le double dames, face aux Tchèques Barbora Krejcikova et Katerina Siniakova. Il s'agit là, de leur deuxième titre du Grand Chelem, après l'US Open 2019, en deux finales. De plus, elles comptent, en tout, cinq titres (Indian Wells 2019, Miami 2019, US Open 2019, Ostrava 2020, Open d'Australie 2021) en six finales disputées.