Des députés du Groupe d'amitié France-Maroc à l'Assemblée nationale ont salué, lundi, le leadership géopolitique du Maroc dans la région MENA et en Afrique subsaharienne ainsi que le travail de la diplomatie marocaine qui permet de «privilégier la négociation saine et sereine à une rhétorique va-t'en guerre factrice d'instabilité». Dans un communiqué du Groupe d'amitié France-Maroc, ces députés ont salué «le leadership géopolitique du Maroc dans la région MENA et en Afrique subsaharienne à travers son implication dans la recherche d'une solution diplomatique à la crise libyenne et dans ses efforts pour contrer le narcoterrorisme et le banditisme, véritables facteurs de déstabilisation de la région, qui sévit dans la zone saharo-sahélienne». Ils ont salué, dans ce contexte, «le travail de la diplomatie marocaine qui permet de privilégier la négociation saine et sereine à une rhétorique va-t'en guerre factrice d'instabilité». S'agissant des tensions à El Guerguerate, les députés français ont affirmé «regretter la décision du front Polisario de mettre fin au cessez-le-feu en vigueur depuis près de 30 ans au Sahara». «Sous l'impulsion de la députée Marie-Christine Verdier-Jouclas, Vice-présidente du Groupe d'Amitié France-Maroc à l'Assemblée nationale, et les membres du bureau, Mustapha Laabid (président), Naima Moutchou, Valérie Gomez-Bassac, François Cormier Bouligeon, regrettent la décision du front Polisario de mettre fin au cessez-le-feu en vigueur depuis près de 30 ans, et ce d'autant que le prétexte invoqué est l'intervention des forces marocaines pour rétablir la circulation sur un axe vital entre l'Afrique subsaharienne et l'Afrique du Nord», souligne le communiqué. «Les députés le regrettent d'autant plus que depuis la mise en œuvre du cessez-le-feu un nouveau modèle de développement pour cette région avait pu être mis en œuvre permettant, grâce aux moyens du Royaume du Maroc, aux populations locales de s'engager dans le développement de leur territoire», relève la même source. «La députée Marie-Christine Verdier-Jouclas avait pu notamment le constater quand, avec le président du groupe d'amitié Mustapha Laabid et d'autres collègues parlementaires à l'Assemblée nationale, elle est allée à la rencontre de chefs d'entreprises et d'élus locaux de la région Dakhla-Oued Ed-Dahab dont le président du Conseil municipal de Bir Gandouz», indique le communiqué. Une rencontre prometteuse Cette rencontre a été l'occasion «d'échanges riches et révélateurs de la situation de cette région. Tous Sahraouis, ils leur ont fait part de la réalisation de leur projet pour faire de leur région l'une des plus belles et des plus développées du Royaume du Maroc», ajoute le communiqué, soulignant que «les investissements et projets structurants tant au niveau économique, social et environnemental, menés depuis des années dans la région, tendent à conforter ce souhait». Ces députés «ont rencontré des personnes qui se sont battues il y a 30 ans contre le Maroc mais qui aujourd'hui reconnaissent que la solution proposée par le Royaume du Maroc est la meilleure solution», relève la même source. Par ailleurs, les députés Verdier-Jouclas, Gomez-Bassac, Cormier-Bouligeon, Moutchou et Laabid précisent qu'«outre le partenariat diplomatique, économique et politique, le Maroc et la France entretiennent des liens amicaux et historiques d'exception et indéfectibles». «Notre pays réaffirme constamment sa position concernant le dossier du Sahara et la recherche d'une solution juste, durable et mutuellement agréée sous l'égide des Nations unies. Nous avons la conviction que le plan d'autonomie marocain étant une base sérieuse et crédible pour une solution négociée», affirment-ils.