Le président du gouvernement espagnol, Pedro Sanchez, a souligné que le Maroc, en tant que pays de transit, souffre d'une «pression migratoire» en provenance des pays d'Afrique subsaharienne. «Le Maroc et d'autres pays de transit subissent également une pression migratoire de l'Afrique subsaharienne», a indiqué, dimanche, Sanchez lors d'une conférence de presse à l'occasion de la tenue du Sommet du G20. Dans ce sens, le président du gouvernement espagnol a ajouté que son pays «consolide une politique migratoire» qui inclut le dialogue avec les pays d'origine et de transit, précisant que la visite effectuée vendredi dernier au Maroc par le ministre espagnol de l'Intérieur, Fernando Grande-Marlaska, s'inscrit dans le cadre de cette politique. L'Afrique subsaharienne subit l'impact du Covid-19 en termes de baisse du tourisme, de l'activité économique et des envois de fonds des migrants, a-t-il estimé, mettant l'accent sur l'importance d'activer «des politiques de solidarité dans tout le pays» et de renforcer la coopération avec les pays d'origine et de transit. «L'Espagne ne permettra pas le trafic irrégulier d'êtres humains et va faire face à ce défi», a insisté le chef du gouvernement espagnol, notant que l'immigration clandestine est un défi qui va prendre de l'ampleur avec la pandémie. Et d'ajouter que le gouvernement y fera face sur tous les plans : sécuritaire, humanitaire et de la coexistence.