Il protège du virus et rassure l'autre, mais le masque qu'il soit lavable ou jetable fait disparaitre l'expression du visage et empêche la lecture labiale. Ce qui rend difficile la communication dans un monde masqué à l'ère du Covid-19, l'audibilité étant rendue plus difficile. Serions-nous obligés de communiquer différemment en renforçant la gestualité ? Autant de questions qui nous concernent tous au quotidien et auxquelles les médias tentent de répondre... Le masque, barrière à la communication orale ? Tomates ? Patates ? Devient-on sourd dans ce monde masqué ? Ou comment un objet essentiel à la lutte contre la propagation du coronavirus, conjugué avec la mesure barrière devient aussi un frein à la communication dans les lieux publics s'interroge The Wall Street Journal. En citant plusieurs exemples d'échanges difficiles entre interlocuteurs masqués dont celui du chef cuisinier qui répond à son aide qu'il n'y a plus de pommes de terre alors que ce dernier lui a demandé une boîte de sauce tomate, la publication soutient que le port du masque a modifié notre communication en bousculant nos interactions sociales et qu'il faudra apprendre à communiquer différemment. La Fed, au chevet de l'économie Dans le cadre de ses efforts visant à fournir les marchés en liquidités et multiplier les mesures de soutien à une économie mise à mal par la pandémie, la Réserve fédérale a annoncé son intention de procéder ce mardi à une opération de rachats de la dette des grandes entreprises, informe Politico. Elle compte créer un indice d'obligations d'entreprises dans la mesure où elles répondent aux critères d'admissibilité. Une approche qui évitera aux entreprises de solliciter l'aide directe de la Fed. L'objectif du programme de prêts à hauteur de $750 milliards est de maintenir les flux de trésorerie sur les marchés et préserver « le flux du crédit pour les gros employeurs », a déclaré la Fed lundi. Une annonce qui a fait bondir Wall Street, renversant ainsi la tendance baissière au début de la journée, précise la publication. La statue de Dolly Parton à la place des généraux confédérés Alors que les Etats-Unis sont à leur troisième semaine de manifestations et de tensions raciales, les symboles confédérés sont de plus en plus sur la sellette. Le meurtre de George Floyd a entraîné une vague de destruction de ces symboles. Selon Fox News, une solution a été proposée par l'Etat du Tennessee qui envisage de remplacer les statues des dirigeants confédérés par une autre illustre effigie du Sud des Etats-Unis, la « Queen of country music » Dolly Parton. Le Tennessee est jonché de statues commémorant les officiers confédérés. « L'histoire ne doit pas tomber dans l'oubli, certes, mais ne glorifions pas ceux qui ne le méritent pas. Rendons plutôt hommage à une véritable héroïne du Tennessee, Dolly Parton », lit-on sur la pétition, consultée par Fox News. Le Covid-19 s'acharne sur la population carcérale Selon The New-York Times, le nombre global de détenus dont l'infection au coronavirus est confirmée a doublé au cours du mois dernier, pour atteindre plus de 65.000. Les décès en prison ont augmenté de 73% depuis la mi-mai, soit un total supérieur à 600 décès. Le risque de nouveaux cas semble imminent, avertit la publication, ajoutant que la croissance rapide des cas détectés derrière les barreaux est due aux arrestations des manifestants lors des protestations massives contre la brutalité policière au cours des dernières semaines. Lesquels ont souvent été placés dans des cellules de détention surpeuplées dans des prisons locales déjà aux prises avec la propagation du virus, souligne le NYT. Los Angeles – la moitié des restaurants non-conformes Les inspecteurs sanitaires de Los Angeles ont visité 2000 restaurants suite à leur réouverture il y'a moins de trois semaine. La moitié seulement est conforme aux mesures sanitaires strictes relatives au coronavirus, imposées par les autorités de santé publique, rapporte The Washington Post. Selon les protocoles stricts en place, les restaurateurs doivent s'assurer qu'une distance minimale de deux mètres sépare les tables ou placer carrément des cloisons, réduire la capacité de l'établissement à moins de 60%, imposer le port du masque et de la visière à tout le personnel. La directrice de la santé publique du comté de LA, Barbara Ferrer, a qualifié la situation d' « alarmante » évoquant un deuxième round d'inspection, note la publication.