Selon The Wall Street Journal, Wall Street pointe en nette progression mercredi, entraînée par l'espoir d'une reprise économique et les mesures incitatives pour soutenir une économie frappée par la pandémie. Pour la première fois depuis début mars, le Dow Jones a terminé au-dessus du seuil symbolique de 25000 points, et le S&P du seuil de 3000. Les marchés boursiers demeurent toutefois fragiles face à une économie tourmentée par une forte hausse du chômage et le ralentissement des dépenses des ménages. Loin des marchés, Politico évoque le vif débat sur la réouverture des lieux de culte suite à la déclaration de Trump : « Les églises, synagogues et mosquées sont des lieux essentiels qui prodiguent des services indispensables», exhortant les gouverneurs qui ont autorité sur la reprise des activités de les « rouvrir immédiatement ». Un coup de force interdit par le 10éme amendement de la constitution, rétorque Rachel Laser de l'Americans United for Separation of Church and State. Selon Fox News, beaucoup d'Américains, stressés et anxieux vivent mal le confinement. Ils se rabattent sur la malbouffe, l'alcool et les glucides. Et en l'absence d'une activité physique l'Américain moyen s'est vu alourdir de 2,5kg environ. Selon un dernier sondage, 49% des répondants craignent de ne jamais récupérer leur forme physique d'avant. 64% disent se sentir beaucoup moins en forme depuis le confinement à cause de la malbouffe et la sédentarité. Déjà aux prises avec un effondrement économique sans précédent depuis une génération, les Etats-Unis doivent aussi composer avec une crise aggravée d'expulsions de locataires. Maintenant que les lois qui les protègent expirent, et les aides financières épuisées, ces derniers risquent d'être expulsés. Sans une nouvelle intervention du gouvernement, nous aurons une avalanche d'expulsions à travers le pays, alerte le New York Times, citant Emily A. Benfer, spécialiste du logement et professeur à la Columbia Law School. Ce sont plus de 40 millions d'Américains qui se sont retrouvés sans emploi au cours des 10 dernières semaines, selon le département du travail, révèle le Washington Post. Une mise à nu de la situation économique du pays qui subit une perturbation énorme et brutale modifiant les types d'emplois que les Américains cherchent désespérément à pourvoir.