Le plus grand nombre de personnes expulsées, 710, correspond à celles en uniforme des échelles Troupe et Maritime dont la résolution de l'engagement est liée à l'insuffisance des conditions psychophysiques. Les forces armées ont expulsé, entre 2017 et 2019, un total de 1.087 soldats pour différentes raisons. Cela est confirmé par le gouvernement dans une réponse écrite au député de Bildu, Jon Iñarritu García, qui a demandé, le 16 janvier au ministère de la Défense, les données de l'expulsion de soldats, en plus du motif et de l'unité à laquelle ils appartenaient. Dans sa réponse du 21 février, l'Exécutif ventile ces pertes selon la raison générale qui a provoqué le départ de ces militaires des armées et de la marine nationale, bien qu'il ne détaille pas la cause spécifique de chaque cas ou sa destination. Le plus grand nombre de personnes expulsées, 710, correspond à celles en uniforme des échelles Troupe et Maritime dont la résolution de l'engagement est liée à l'insuffisance des conditions psychophysiques, telle qu'établie par la loi 8/26 du 24 avril sur les troupes et les Marines dans son article 10.2, dans lequel les raisons de la perte de l'engagement à long terme des militaires professionnels de ces échelles sont précisées. 179 autres départs correspondent à des soldats qui se sont vu infliger une pénalité qui implique également la résiliation de l'engagement. Il s'agit d'une sanction imposée pour avoir commis une infraction « très grave », telle qu'établie par la loi organique 8/2014 du 4 décembre sur le régime disciplinaire des forces armées. Les infractions très graves comprennent jusqu'à 17 types de délits, tels que « la violation du devoir de fidélité à la Constitution », « la violation du devoir de réserve sur les secrets officiels», «l'ivresse ou l'utilisation de drogues toxiques », « la non-assistance » possible aux citoyens qui sont gravement en danger en cas de risque grave, de catastrophe, de calamité ou d'autres besoins publics », « accomplir, ordonner ou tolérer des actes qui affectent la liberté sexuelle des personnes ou impliquent du harcèlement » ou « violent à plusieurs reprises les devoirs de neutralité politique ou syndicale ». En outre, 177 autres soldats en uniforme ont été expulsés pour avoir été condamnés pour délit en application de la loi sur les troupes et le droit maritime, qui fait également référence à une infraction très grave et implique la résiliation de l'engagement. Enfin, 21 autres soldats ont été séparés du service par des sanctions disciplinaires ( 18 ) ou pour avoir été condamnés pour des infractions « très graves » ( 3 ) entraînant la perte d'un emploi, conformément à la loi sur les carrières.