Plus d'un million de bovins ont été vaccinés contre la fièvre aphteuse jusqu'au 6 février 2019, dans le cadre de la campagne nationale 2019 de vaccination de rappel qui se déroule « à un bon rythme », a indiqué vendredi 8 février 2019, l'Office national de sécurité sanitaire des produits alimentaires (ONSSA). Dans certaines provinces, comme Oujda, Boujdour et Laâyoune, le taux de vaccination des bovins a atteint les 100%, alors que l'opération de vaccination se poursuit dans toutes les régions du Royaume pour couvrir l'ensemble du cheptel de bovin national, a précisé l'ONSSA dans un communiqué. Selon la même source, l'ONSSA mène depuis 2014 de façon régulière et à titre gratuit des campagnes annuelles de vaccination des bovins contre la fièvre aphteuse afin de protéger le cheptel national, ce qui confère à ce dernier un « matelas immunitaire satisfaisant ». L'opération de vaccination est assurée par 552 médecins vétérinaires privés mandatés ainsi que des techniciens et vétérinaires relevant de l'ONSSA, indique le communiqué, notant que les éleveurs bénéficient de la vaccination de leurs bovins à titre gratuit, l'Office prenant en charge l'acquisition des vaccins ainsi que les honoraires des vétérinaires privés. Le début de cette année a connu l'apparition de quelques cas de fièvre aphteuse dus à une nouvelle souche du virus qui n'a jamais existé au Maroc avant 2019, a rappelé l'ONSSA, relevant que cette maladie animale virale contagieuse, qui touche les animaux, notamment les bovins, n'est pas transmissible à l'Homme ni de façon directe ni indirecte. De surcroît, a ajouté la même source, les services vétérinaires relevant de l'ONSSA et en coordination avec les autorités locales, interviennent immédiatement, après la détection de chaque foyer de fièvre aphteuse, en le circonscrivant et l'éliminant en moins de 24 heures, à travers la destruction et l'enterrement de tous les bovins malades ainsi que les animaux sensibles de l'exploitation concernée, tout en prenant les mesures préventives nécessaires. L'ONSSA procédera à l'indemnisation des éleveurs concernés, conformément à la réglementation en vigueur qui détermine les taux d'indemnisation lesquels varient en fonction du type, de l'âge et de la race de l'animal tout en prenant en compte son prix au marché, d'après le communiqué.