« L'Université renouvelée: la licence, un enjeu pour la qualification académique et l'intégration professionnelle ». C'est sous ce barbant «slogan» qu'ont été ouverts, ce mardi 2 octobre 2018 à Marrakech, les travaux de la rencontre pédagogique nationale. Placée sous le haut patronage royal, cette rencontre de deux jours, organisée par le ministère de l'Education nationale, de la Formation professionnelle, de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique, a été ouverte en présence du chef du gouvernement. Elle a connu la participation de bien du monde, des officiels surtout : le ministre Said Amzazi, le Secrétaire d'Etat chargé de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Khalid Samadi, des membres du gouvernement, des présidents des Universités publiques, des vice-présidents chargés des affaires pédagogiques, des doyens des établissements à accès ouvert, des vice-doyens chargés des affaires pédagogiques, des enseignants-chercheurs, des chefs des départements, des coordinateurs des filières de la licence fondamentale et professionnelle et des cadres administratifs de ces établissements, des représentants des Syndicats et des partenaires socio-économiques et de l'administration centrale. La liste s'arrête là. On a oublié d'inviter des représentants des étudiants universitaires. Pourtant, ce sont ces étudiants qui sont les premiers concernés. Ils ont des avis à exprimer sur la marche des études qui leur sont dispensées, sur le cadre de l'enseignement, sur leurs professeurs… Si les réformateurs veulent vraiment suivre les orientations royales, ils devront se rattraper pour les prochaines rencontres.