« Le Maroc ne peut permettre que ses territoires servent d'abris pour les réseaux de trafic d'êtres humains et refuse de jouer au gendarme dans la région », a martelé, jeudi 6 septembre 2018 à Rabat, le porte-parole du gouvernement, Mustapha El Khalfi. Lors du point de presse suivant le conseil du gouvernement, il a ajouté que le Maroc, qui ne cesse de prôner le principe de la « responsabilité partagée » et appelle l'ensemble des partenaires à davantage d'interaction en vue de réaliser les objectifs escomptés. El Khalfi a en outre indiqué que le Maroc a œuvré, en coordination avec les représentations diplomatiques des pays concernées et les organisations internationales en charge de la migration, à assurer le retour volontaire de 1400 migrants à leurs pays d'origine en 2018. Cependant, certaines catégories de migrants illégaux n'ont pas adhéré à cette initiative et rêvent toujours de franchir les frontières par tous les moyens pour passer vers les pays européens a-t-il expliqué. Enfin, et dans le cadre de la lutte du Maroc contre toutes les formes du crime organisé, les services de sécurité marocains ont pu avorter en 2018 plus de 54.000 tentatives d'immigration clandestine, démanteler 74 réseaux criminels actifs dans le domaine de la traite des êtres humains et de l'immigration clandestine et saisir 1900 embarcations, a tenu à rappeler le ministre.