Le Directeur de l'Inter-University Center on Terrorism Studies (IUCTS), revelant du think tank Potomac Institute, Yonah Alexander, a appelé, hier mercredi 9 mai 2018 à Washington, la communauté internationale à adopter une posture de « vigilance extrême », suite à la décision du Maroc de rompre ses relations avec l'Iran à cause de la « connivence avérée » et du soutien militaire de son allié le mouvement Hezbollah au Polisario. « La révélation de la collusion entre le polisario et le Hezbollah est le dernier cas d'une longue série d'exemples de l'influence néfaste et déstabilisatrice de l'Iran dans la région du Moyen-Orient et en Afrique », a affirmé Alexander, dans une déclaration à MAP-Washington, en mettant l'accent sur l'urgente nécessité de « tenir le régime iranien responsable de ses actes ». Yonah Alexander, qui avait dans un précédent entretien à la MAP fait observer que le polisario s'était mué en « force d'appoint aux groupes terroristes sévissant dans la région du Sahel », a souligné la nécessité d'un règlement immédiat de la question du Sahara, à défaut de quoi, a-t-il mis en garde, « la communauté internationale aura à faire face à de nouvelles générations de terroristes ». Le Maroc avait décidé la semaine dernière de rompre ses relations avec l'Iran à cause de la « connivence avérée » et du soutien militaire de son allié le mouvement Hezbollah au Polisario. Le Département d'Etat américain a fustigé « la nature déstabilisatrice des activités de l'Iran, y compris le soutien de ce pays au Hezbollah et à d'autres groupes terroristes », dans une réaction livrée mardi à MAP-Washington. « Les Etats Unis ont de manière consistante exprimé leurs préoccupations quant à la nature déstabilisatrice des activités de l'Iran, y compris son soutien au Hezbollah et à d'autres groupes terroristes », a tenu à rappeler la diplomatie américaine. L'Iran, selon la même source, « demeure un Etat désigné sponsor du terrorisme et le Hezbollah demeure une organisation terroriste internationale ». « Les Etats Unis cherchent le soutien de nos partenaires afin de neutraliser l'influence déstabilisatrice de l'Iran, contenir son agression – particulièrement son soutien au terrorisme et aux combattants – et restaurer un équilibre des forces plus stable », conclut le Département d'Etat.